Disparu des écrans radars depuis son éphémère passage à Sacramento en 2013-2014, Royce White est toujours un joueur de basket. Contraint d'oublier ses rêves de percer en NBA en raison de problèmes d'anxiété qui l'ont prématurément éloigné de la Grande Ligue, l'intérieur sélectionné en 16ème position par les Rockets lors de la Draft 2012 vit une véritable résurrection de l'autre côté de la frontière américano-canadienne où il s'éclate désormais au sein de la NBL ous la tunique Lightening de London.
Un nouveau départ pour l'ancien pensionnaire d'Iowa State qui avait mis sa carrière entre parenthèse avant d'effectuer un retour inattendu au Canada en 2016 et de devenir rapidement une star du championnat local. Auteur d'une saison solide avec des moyennes de 20,1 points, 10,1 rebonds, 5,7 passes et 1,3 interceptions par match, White a réussi son pari en guidant son équipe vers un bilan historique de 35 victoires pour seulement 5 défaites tout en s'emparant du trophée de MVP de la saison.
« A chaque fois que je fais mes lacets, je prends du plaisir », souligne-t-il.
« On a marqué l'histoire. Nous avons un bilan de 35-5, nous sommes la meilleure équipe de l'histoire de la ligue. Depuis le lycée, j'ai joué trois saisons : mon année de senio en high-school qu'on a terminé avec 31 victoires pour 0 défaite, ma seule saison avec Iowa State et cette année où on fait 35-5. Je suis un putain de winner. Je suis un grosse machine à victoires américaine comme disait Rick Bobby. Comment ne pas prendre de plaisir quand on gagne ? »
Agé de seulement 26 ans, Royce White ne refoulera certainement jamais un parquet NBA. Mais là n'est pas le plus important pour un joueur qui tient d'ores et déjà sa revanche contre ceux qui l'avaient enterré un peu top tôt sans lui offrir véritablement une chance de faire ses preuves...