« J’ai suggéré aux Rockets de collaborer avec les médecins pour un plan concernant mes troubles de l’anxiété », révèle White. « La réponse que j’ai eu, c’est que cette politique pour moi était impossible. On m’a dit qu’il aurait fallu beaucoup de temps aux 30 propriétaires pour s’accorder sur une telle mesure. Car si les Rockets le faisaient, toute la ligue aurait dû accepter. »
Ne voulant pas ouvrir la porte à d’autres procédures liées aux problèmes mentaux, les Rockets ont refusé de nombreuses alternatives. L’intérieur a notamment proposé de faire certains voyages en bus. Une suggestion jugée comme un « contournement illégal » par la ligue. Pour le premier match de la présaison, Royce White a tout de même souhaité se déplacer ainsi. Face à un joueur qui comptait braver l’interdiction, Houston l’avait alors enlevé de la feuille de match pour prévenir tout problème. La franchise aurait reçu des menaces d’amendes (allant jusqu’au million de dollars) et d’autres sanctions en tout genre.« Il y avait des peurs de créer un précédent. Des peurs que certains joueurs simulent des maladies mentales pour être payé sans jouer. On me l’a dit », confie White. « Il y avait globalement un scepticisme général concernant l’étude de la santé mentale. »
Par la suite, il a tout de même révélé que les Rockets n’ont pas toujours agi de manière classe avec lui. Lors de la draft, il avait préparé un dossier pour ajouter des clauses dans son contrat, afin de prendre en compte ce qu’impliquaient de tels problèmes psychologiques. Après l’avoir drafté, le GM Daryl Morey aurait malgré tout prétendu ne pas être au courant de ces soucis. Cette saison, la parole se libère peu à peu à ce sujet. Il faut espérer que la NBA prenne définitivement cette problématique en compte.