« Je recherche les meilleurs avec qui m’entaîner. Pas de pro ams. Je suis au Texas pour travailler avec un Hall-of-Famer. Comment tu vas devenir meilleur en jouant contre des seconds couteaux ? »
I seek out the best 2work out w/. No pro ams. In Texas 2work w/ a HOFer. How u gonna get better paying against scrubs pic.twitter.com/gQo2ElvzfU — Roy Hibbert (@Hoya2aPacer) August 19, 2013On n’ira pas jusqu’à dire que ces ligues ne servent à rien, mais si un extérieur peut y trouver son compte en touchant beaucoup la balle et en prenant une quantité astronomique de tirs en condition de matches, il est évident que pour un intérieur qui souhaite progresser, ce style de rencontres n’a strictement aucun intérêt. En revanche, bosser avec un futur Hall-of-Famer, capable de sortir une énorme saison (18 & 10 en playoffs, quasiment autant en saison régulière) à 37 ans, ne peut que lui être bénéfique. Roy Hibbert était d’ailleurs très satisfait de sa première session :
« Je veux remercier les Spurs pour m’avoir laissé utiliser leurs installations et m’entraîner avec leurs joueurs. Un excellent workout pour big man aujourd’hui. J’ai beaucoup appris. »
Wanna thank the @spurs for letting me use their facility n workout with their players. Great big man workout today. Learned a lot. — Roy Hibbert (@Hoya2aPacer) August 19, 2013Ce type d’entraînements a d’ailleurs très certainement joué dans l’explosion qu’Hibbert a connue ces derniers mois. L’été dernier, il avait déjà bossé son jeu avec Tim Duncan, un ami et une sorte de mentor pour lui. Il y a trois ans, c’était avec un autre grand intérieur qu’il avait exploré les subtilités de son poste pendant l’intersaison : Bill Walton.
« Généralement, les titres se gagnent sur la forme physique et l’avantage du terrain », expliquait Walton en 2010, quand ils collaboraient. « Et ça, ça se détermine durant l’été – quand vous travaillez sur votre santé, sur votre condition physique et sur votre technique. Dans cette ligue, vous gagnez quand vous contrôlez la raquette et, en tant que gagnant à la loterie génétique avec 2,18 m et 120 kilos, c’est ce qu’il doit faire pour sa franchise. »C’est ce qu’Hibbert a fait cette année et, vu son éthique de travail pendant l’intersaison, ce qu’il devrait faire de mieux en mieux les années à venir.