"On n'a encore rien fait. Certains d'entre nous pensent même qu'on devrait mener 2 à 0... Mais on a appris de la saison dernière et du game 1. La défense nous a vraiment fait gagner le game 2. Ils ont beau avoir réussi des actions incroyables, on a fait corps. On est une équipe jeune, mais on on sait parfaitement ce que l'on fait".Quant à l'engagement physique présent depuis le début ce cette série (on se souvient que Roy Hibbert avait accusé Shane Battier d'être dirty) l'intéressé semble s'en être complètement accommodé.
"Cette intensité, cette excitation qui mène parfois à un jeu dur et à des fautes techniques, je l'accueille avec joie. J'adore cette énergie et on ne reculera pas face à ça. Miami est une grande équipe mais on est là pour eux"A la fois indéfendable offensivement et dissuasif dans la raquette, Roy Hibbert sait qu'il est probablement la clé des espoirs d'Indiana. Son match-up avec Chris Bosh et les éventuels ajustements que prépare Erik Spoelstra pour le contrarier ne l'effraient pas le moins du monde.
"Je suis assez fier d'avoir obligé Bosh à sortir de la raquette et contesté ses shoots à 3 pts. Les choses ne vont pas être simples désormais, mais j'ai passé 4 ans à Georgetown, je suis un gars éduqué. J'ai appris à faire des feintes et je devrai sans doute varier mon jeu. Aller parfois plus vite, parfois plus lentement, jouer main gauche, puis main droite. Je m'adapterai".Armé de cette belle confiance en lui, l'ex-Hoya est prêt à faire de nouveaux ravages dimanche, lors du game 3. Charge désormais au Heat de trouver un moyen de limiter l'impact du pivot le plus redoutable de la Conférence Est.