Roy Hibbert : « Un jour, je serai le meilleur pivot de la ligue »

Même s’il galère sur ce début de saison, Roy Hibbert pense qu'il peut devenir plus fort que Dwight Howard.

Roy Hibbert  : « Un jour, je serai le meilleur pivot de la ligue »
Pas facile de survivre à la hype quand on vient de signer le plus gros contrat de sa carrière. On connait d’ailleurs de nombreux joueurs qui ont ensuite traîné leur salaire mirobolant comme un « fardeau » (Allan Houston, Juwan Howard, Rashard Lewis…). Pourtant, même si son début de saison n’est pas vraiment à la hauteur de ses espérances et des 58 millions de dollars pour lesquels il s’est réengagé avec les Pacers pour les quatre prochaines années, Roy Hibbert est loin de perdre confiance.
« Les gens disaient que je ne réussirai pas à aller en NBA, que je ne deviendrai jamais un pivot titulaire et tout un tas de choses encore. Je leur prouve à chaque fois qu’ils ont tort », réplique Hibert à ceux qui essaieraient de lui coller dès à présent un étiquette de "bust" dans le dos.   « Je suis un peu dans le trou en ce moment mais, au bout du compte, je sais que je vais redresser la barre et, espérons-le, que je serai le meilleur au bout du compte. »
Même si ses stats individuelles sont passées de 12,8 pts à 49,7%, 8,8 rbds et 2 ctrs l’an dernier à 9,8 pts à 38%, 8,3 rbds et 3 ctrs cette saison, il pense qu’il ne s’agit que d’une petite baisse de forme et qu’il pourra rebondir pour réaliser son objectif : devenir le meilleur pivot de toute la ligue, devant Dwight Howard. Amitieux, surtout quand on pointe du doigt son pourcentage aux tirs. 38% dans le jeu et 68% aux lancers francs, ça laisse quand même de la marge avant d’espérer être considéré comme le best… ne serait-ce que dans sa conférence. En tout cas, Roy Hibbert ne pense pas qu’il y ait le moindre rapport entre sa baisse de régime et son nouveau salaire.
« Le contrat ? Je n’y ai absolument pas pensé », affirme-t-il.   « Ma vie n’a pas vraiment changé depuis que j’ai re-signé. »
Ce qui a changé en revanche, c’est l’attention que lui portent les défenses adverses depuis sa belle saison dernière et que Danny Granger est blessé. Du coup, Roy a moins de marge pour opérer et il doit désormais s’habituer au fait d’être le point central de l’attention des adversaires.
« Ses tirs rentrent et ressortent, mais on a confiance dans le fait qu’ils vont finir par tomber dedans », assure Frank Vogel.
En attendant, pour se remettre dans le coup, Hibbert travail sur l’aspect mental du jeu avec l’aide d’un psychologue et en tenant un carnet de bord pour essayer de voir ce qui fonctionne ou non pour lui.
« Le physique n’est pas tout, pour moi, ça se passe plus dans la tête qu’autre chose. J’arrive à prendre les positions que je veux, mais les tirs ne rentrent pas comme ils le font d’habitude. »
Il faut espérer pour Hibbert et pour les Pacers que tout ce travail va se mettre à payer rapidement. Parce qu’en plus de la pression de son contrat, il porte désormais également celle d’avoir annoncé qu’il voulait détrôner D12. Pas simple…