« On joue dur, mais il faut qu’on fasse tourner la balle. Ce n’est pas assez clair ? », avait-il balancé.Selon les journalistes d’ESPN, Lance Stephenson aurait commencé à péter un câble après n’avoir pas été sélectionné pour le All-Star Game.
« Il s’est mis à vouloir régler ses comptes avec tous les coaches de l’Est et à vouloir envoyer un message durant ces matches, ce qui l’a fait parfois sortir du collectif », a expliqué une source. « Dans l’ensemble, l’équipe s’est rendue compte qu’il changeait et qu’il arrêtait d’être tourné vers le groupe pour devenir de plus en plus personnel, et qu’il devenait même obsédé par ses statistiques. Certains membres de l’équipe pensent que le fait qu’il soit free-agent cet été a aussi joué, parce qu’il voulait faire gonfler sa cote qu’il pensait amoindrie par sa non sélection au ASG. »Malgré tout cela, les Pacers ont réussi à rester en vie en remportant le Game 5 hier soir, mais cela pose pas mal de questions pour la suite de l’histoire des Pacers. On sait que Lance Stephenson et Larry Bird sont très proches, mais la légende des Celtics sera-t-elle prête à prendre le risque de tout mettre en œuvre pour conserver Born Ready même s’il est capable de péter les plombs de cette façon ? Il y a un peu moins de 10 ans, Bird avait fait ce pari en renouvelant toute sa confiance à Metta World Peace (Ron Artest à l’époque) après la baston de Detroit. Dès le début de la saison suivante, RonRon était pourtant retombé dans tous ses travers et cela avait marqué la fin de cette team qui pouvait pourtant, légitimement, viser le titre. D'un autre côté, Lance Stephenson est encore au tout début de sa carrière et il a déjà prouvé qu'il avait le talent pour devenir un "difference maker" lorsqu'il est concentré sur le fait de jouer son rôle et de faciliter le jeu de l'équipe (c'est d'ailleurs lui qui a enregistré le plus grand nombre de triple-doubles cette saison). Un situation complexe, donc, puisqu'elle illustre à la fois tout le potentiel de cette équipe et sa fragilité.