5- Jaime Jaquez Jr (Miami Heat)
Ses stats : 9.6 points, 3.4 rebonds à 50.9%
Le Heat a visé juste avec ce soldat venu de UCLA que Pat Riley voulait absolument drafter tant il l'estimait adapté à l'éthique de travail et la fameuse Heat Culture. Jaime Jaquez (prononcer "Rraimé Rraquès") mérite sa place dans le top 5 pour le superbe impact qui est le sien en sortie de banc, avec une faculté à déclencher des choses grâce à son énergie et sa combativité.
Jaquez exécute à merveille ce qui lui est demandé et joue avec justesse, intelligence et efficacité. Une sorte de couteau suisse avec le look de D'Artagnan et un profil all-around à utiliser pour dynamiser un match ou une équipe. Voilà qui a encore tout de la bonne pioche.
Jaime Jaquez Jr. tonight:
19 points
4 assists
3 rebounds
2 steals
8/13 FG
3/4 3PTNot your regular rookie pic.twitter.com/D2Q09iWqbn
— Palms Elite (@PalmsElite) November 21, 2023
4- Dereck Lively II (Dallas Mavericks)
Ses stats : 8.6 points, 7.5 rebonds
Il est déjà extrêmement important pour les Mavs, ce qui est à la fois admirable et inquiétant. On avait un peu tiqué lorsque Jason Kidd avait indiqué vouloir en faire son pivot titulaire pendant la préparation. Rien à dire, c'était bien vu. Lively fait le job et même mieux que ça, puisqu'il comble un besoin important pour Dallas sur le plan défensif, tout en état parfaitement adapté au style de jeu de Luka Doncic dans la relation offensive.
Lively est un féroce combattant près du cercle et un excellent rim-runner qui apporte un souffle nouveau et nécessaire aux Texans. Lorsqu'il marque au moins 10 points, les Mavs sont invaincus cette saison (5-0). Le plus beau est sans doute sa marge de progression, qui pourrait lui permettre de devenir une sorte de Tyson Chandler 2.0, ce qui rappellera de très bons souvenirs aux fans de Dallas.
3- Ausar Thompson (Detroit Pistons)
Stats : 11.3 points, 10 rebonds, 1.7 blocks à 43.9%
On n'avait pas vu un rookie avec ce niveau défensif d'emblée depuis... quand au fait ? De base, Ausar était le moins hypé des jumeaux Thompson, mais ce qu'il fait dans ce début de saison NBA, au sein d'une équipe très médiocre, force l'admiration et c'est un euphémisme. Il se dégage d'Ausar (et caetera) une fluidité athlétique et un flair absolument hors norme, qui lui font réaliser des actions défensives de grande classe à seulement 19 ans.
Son potentiel offensif est à défricher, mais il arrive tout de même à tourner à 11 points de moyenne et a les armes en main pour devenir un scoreur fiable en plus de la terreur défensive que l'on voit arpenter les parquets NBA depuis un mois.
2- Victor Wembanyama (San Antonio Spurs)
Ses stats : 18.6 points, 9.1 rebonds, 2.6 blocks à 42.4%
Après un démarrage canon qui laissait supposer qu'il voulait marquer rapidement de son empreinte cette course au titre de Rookie of the Year, Victor Wembanyama a un peu marqué le pas, comme ses camarades des Spurs. On reste sur quelque chose de spectaculaire et excitant, ne vous y méprenez pas. Un rookie à 18.6 points, 9.1 rebonds et 2.6 contres de moyenne, on ne voit pas ça tous les jours.
Néanmoins, on sait très bien qu'avec le talent extraordinaire qui est le sien, Victor peut faire encore mieux, notamment au niveau de son efficacité, de ses choix de tirs et du soin qu'il porte au ballon (3.6 TO par match). Le challenge s'annonce costaud pour le prodige français dans cette Rookie Race. Celui qui occupe la première place est parti très fort...
1- Chet Holmgren (Oklahoma City Thunder)
Ses stats : 17 pts, 7.8 rbds, 2 blks,
Si on avait aucun doute sur son talent et sa capacité à être impactant en NBA, on se demandait si Chet Holmgren, après une saison blanche, allait être assez productif pour disputer le titre de Rookie of the Year. L'ancien de Gonzaga a rapidement répondu. Dans un fauteuil à OKC, avec une pression inférieure à celle avec laquelle doit composer Wembanyama, Holmgren est tout simplement fantastique d'efficacité, tout en étant productif et, allons jusque-là, déjà le deuxième meilleur joueur du Thunder.
Imperturbable, parfait dans sélection de tirs, capable d'être clutch (les Warriors peuvent en attester), très dissuasif près du cercle, sans se départir de ce côté "licorne" dans le maniement du ballon et le shoot extérieur, le natif du Minnesota a réussi ses débuts en NBA au-delà de toute espérance et les bons résultats collectifs d'OKC sont un argument supplémentaire à sa candidature dans ce premier mois.