Petit point sur la course au titre de Rookie of the Year.
3- Deandre Ayton (Phoenix Suns)
Ses stats : 16.2 points, 10.2 rebonds, 2.5 passes à 60% en 31 minutes/match.
2- Jaren Jackson Jr (Memphis Grizzlies)
Ses stats :13.9 points, 4.5 rebonds et 2 contres à 52% en 25 minutes/match.
Les fans des Suns vont nous détester en voyant qu'on a préféré "JJJ" à Deandre Ayton pour la deuxième place. Sur le plan statistique, ça n'a aucun sens. L'évidence voudrait qu'un rookie qui tourne à 16.2 points et 10.2 rebonds de moyenne, en double-double donc, soit plébiscité et encensé. Le corps de travail d'Ayton est bien là et peu sont les débutants capables d'être aussi rapidement des valeurs sûres sur le plan chiffré. Mais il faut aussi considérer ce qui dépasse justement le cadre statistique. Le Bahaméen a d'énormes qualités, mais aussi, fort logiquement pour le moment, des lacunes pénibles. Les Suns ne le pensaient sans doute pas aussi loin du compte en termes d'instincts et d’exécution en défense. Pour l'heure, il est un non-facteur dans ce secteur. Le fait que les Suns soient aussi mal classés doit entrer en ligne de compte. Il en est l'un des titulaires et n'est pas parvenu à réellement faire gagner des matches à son équipe. Dans quelques semaines, son impact sur les rencontres sera peut-être plus palpable et ses stats seront peut-être tellement gourmandes qu'il sera impossible de le déloger de l'une des deux premières places.
En attendant, on a eu envie de mettre en avant Jaren Jackson. Certes, il a commencé sur une note discrète sa première saison en NBA. Mais son inclusion dans le cinq, sa faculté à être déjà un two-way player très séduisant et son boost impressionnant ces derniers jours, autant en termes quantitatifs que sur l'impression visuelle et le côté clutch qu'il a affiché, "JJJ" est complètement dans le coup. Evidemment, sa performance exceptionnelle en double-prolongation contre Brooklyn a marqué les esprits. Mais au-delà de ça, sa progression est déjà impressionnante. Jackson shoote de mieux en mieux, prend de plus en plus de responsabilités, tourne à 2 contres par match et affiche le body language d'un garçon sûr de lui. Argument important aussi : le fait qu'il soit titulaire de l'une des meilleures équipes de la ligue depuis le début de la saison.