Petit point sur la course au titre de Rookie of the Year.
5- Shai Gilgeous-Alexander (Los Angeles Clippers)
Ses stats : 10.6 points, 3.3 rebonds, 2.9 passes et 1 interception à 46.8% en 27 minutes/match.
4- Trae Young (Atlanta Hawks)
Ses stats : 15.8 points, 7.4 passes et 2.9 rebonds à 37.9% en 29 minutes/match.
On a pas mal hésité sur le cas de ces deux-là. Trae Young est clairement sur la phase descendante, mais on ne peut occulter sa capacité à être quasiment toujours présent au scoring et à la passe malgré une adresse en berne. Si sa moyenne a beaucoup chuté ces derniers temps, on parle quand même d'un rookie capable de sortie des matches à 15, 16 ou 17 passes. Young a aussi montré qu'il était capable de cartons offensifs, même si sa capacité à shooter efficacement de loin ne s'est pas encore matérialisée. En dépit du classement de son équipe, il entretient suffisamment de promesses dans le jeu pour qu'Atlanta ne regrette pas encore complètement son choix (ça viendra...).
A peu de choses près, on mettait Shai Gilgeous-Alexander. Pour son prénom, déjà, puisqu'il porte le même qu'un membre de la rédaction, mais aussi et surtout pour ce qu'il propose depuis bientôt deux mois en NBA. Les amateurs des stats flatteuses doivent passer leur chemin avec le jeune Canadien. En revanche, quiconque s'y connaît un peu ne peut nier l'apport de l'ancien de Kentucky chez les Clippers. Doc Rivers n'a pas mis longtemps à l'intégrer dans son cinq, conscient qu'il ne pouvait se passer de ses qualités défensives et de son intelligence de jeu. En termes d'adresse (46.8%) et de prises de risque en attaque, c'est exactement ce dont les Clippers ont besoin. Ni trop, ni pas assez. On se dit même que c'est ce que Frank Ntilikina devrait être capable de produire chez les Knicks avec un peu plus d'aplomb. "SGA" a grandement contribué à ce début de saison inattendu des Californiens, co-leaders de la Conférence Ouest avec Denver à l'heure de ces lignes. Un facteur crucial à nos yeux.