Notre analyse sur cette compétition individuelle annexe après deux mois de matches.
1- Ben Simmons (Philadelphia Sixers)
Il est difficile de ne pas s'enflammer pour Ben Simmons. Heureusement, l'Australien a un peu ralenti sa cadence infernale depuis quelques jours. Malgré cette baisse très relative, chacune de ses sorties est une preuve qu'il est bien l'héritier le plus proche de LeBron James. Voir un gamin de 2.08m jouer meneur avec une telle virtuosité est un spectacle très particulier. Alors qu'il n'a même pas encore développé de shoot fiable, Simmons excelle dans les autres domaines. Sa vision de jeu est exceptionnelle, sa capacité à attaquer le cercle à peine moins. Défensivement, on le pensait bien plus en retard que ça. Statistiquement, c'est assez fou. Ben Simmons score (17.5 points de moyenne), prend des rebonds (9 par match) et régale ses partenaires (7.7 passes). Mieux, il affiche une vraie gourmandise à l'idée de former un duo potentiellement inarrêtable avec Joel Embiid. Leur connivence et leur alchimie sont en développement mais déjà extrêmement effrayantes.
Il est fréquent d'entendre dire que Simmons n'est pas un "vrai" rookie. L'ancien de LSU a beau avoir vécu pendant un an en immersion dans ce groupe, il comptait jusque-là autant de matches en NBA que n'importe lequel des membres de la cuvée 2017. Rien ne remplace le terrain et le temps de jeu. Comme pour Embiid, on ne peut que prier pour que l'Australien soit épargné par les pépins physiques. La NBA a besoin qu'il soit l'un de ses futurs chefs de file. Et son heure risque d'arriver plus vite qu'on ne le pense.
Ses stats : 17.5 points, 8.9 rebonds et 7.7 passes à 50.4%
https://www.youtube.com/watch?v=MpniozlAPTg&t=116s