Rookie of the Year Race : Ben Simmons n’est plus si seul

Notre analyse sur cette compétition individuelle annexe après deux mois de matches.

Rookie of the Year Race : Ben Simmons n’est plus si seul

2- Donovan Mitchell (Utah Jazz)

Sans la blessure de Rodney Hood et les difficultés de Ricky Rubio à jouer les chefs d'orchestre, on n'aurait sans doute pas vu Donovan Mitchell aussi haut dans ce classement. L'ancien de Louisville est en pleine ascension et sa trajectoire semble difficile à stopper. Offensivement, Mitchell est meurtrier et peu d'équipes ont réussi ne serait-ce qu'à le limiter ces dernières semaines. Ses 41 points contre New Orleans ont donné le ton. Il ne s'agissait pas d'un incident isolé puisque depuis, Mitchell continue d'être l'option offensive n°1 du Jazz. La confiance de Quin Snyder le fait rayonner et il prend de plus en plus confiance en lui. Sa faculté à mettre les défenseurs sur les rotules et son moteur sont sans commune mesure dans cette cuvée. On ne sait pas s'il sera capable de poursuivre cette montée en puissance statistique (il joue désormais près de 30 minutes par match après avoir démarré avec moitié moins), mais on peut le remercier. Grâce à lui, Ben Simmons est challengé dans cette course au titre de Rookie of the Year. Jusqu'à l'avènement de Donovan Mitchell, aucun rookie n'approchait, même un peu, le niveau de performance de l'Australien. Le registre du joueur de Salt Lake City est très différent, mais son rendement et son sang froid n'en sont pas moins épatants. A surveiller : le retour de blessure de Rodney Hood, qui risque de donner quelques maux de tête à Snyder. Sortir Mitchell du 5 sonnerait comme une injustice. Déplacer le rookie au poste 1 et sanctionner Rubio ferait du bruit. Statu quo ? Ses stats : 17.8 points à 42%. https://www.youtube.com/watch?v=HlvrK3QmaR4