Rookie of the Year Race : Ben Simmons n’est plus si seul

Notre analyse sur cette compétition individuelle annexe après deux mois de matches.

Rookie of the Year Race : Ben Simmons n’est plus si seul

3- Jayson Tatum (Boston Celtics)

Forcément, voir Danny Ainge sacrifier le 1st pick pour drafter Jayson Tatum en #3 nous avait un peu surpris. Le jeu offensif du Dukie était déjà bien avancé, on le savait. Mais il devait forcément y avoir un peu plus derrière pour convaincre le conservateur GM des Celtics de lui accorder une telle confiance. On comprend aujourd'hui pourquoi Ainge affirmait, avant même le premier match de la saison, qu'il aurait pris Tatum en première position sans sourciller. S'il n'est que troisième de notre classement, l'ailier de Boston sera peut-être le joueur de cette cuvée 2017 avec la meilleure carrière. Au fil des matches, on découvert un joueur incroyablement mature, doté d'un sang froid hallucinant et d'une faculté d'adaptation exceptionnelle. Propulsé dans le cinq après la dramatique blessure de Gordon Hayward, Jayson Tatum a assumé. Mieux, il a embrassé le rôle alors qu'il n'avait qu'une saison NCAA et quelques matches de préparation dans les jambes. Le rookie ne force rien, ne surjoue pas. Et, surtout, est diablement efficace. La présence d'un coach comme Brad Stevens aide, mais tout le monde n'est pas capable de tourner à 13.8 points par match à 50.7% d'adresse globale et 50.5% à 3 points. Le garçon est discipliné, équilibré, mais pas dénué de passion. Son application en défense est aussi surprenante (vu les quelques lacunes perçues au niveau universitaires). Lorsque Paul Pierce affirmait voir en Tatum une version de lui-même après 7 ou 8 ans en NBA, ce n'était pas de l'angélisme. On ne sait pas si la suite des opérations mènera le jeune Celtic vers une carrière aussi bien remplie que celle de son aîné, mais l'espoir est permis. Ses stats : 13.8 points, 5.6 rebonds à 50.7% (50.5% à 3 points).