« Je me suis dit 'Whoa, c'est différent'. Au fond de moi mon subconscient m'a dit 'je crois que tu as fait le bon choix en allant dans une équipe où le coach se soucie vraiment de ses joueurs », a confié Ronny Turiaf au L.A. Times.Depuis le début de la saison, Vinny Del Negro s'appuie beaucoup sur son banc et Turiaf a retrouvé des sensations qu'il n'avait plus depuis ses trois premières saisons aux Lakers sous les ordres de Phil Jackson.
« Il me dit seulement d'être moi-même. Ça fait longtemps qu'on ne m'avait pas dit d'être juste moi. Ça remonte probablement à l'époque des Lakers quand Phil m'a dit ' Rentre sur le terrain et joue, j'ai confiance en ton QI basket. J'ai confiance en tes connaissances du basket pour faire de bonnes actions pour nous'. C'est vraiment sympa de temps en temps d'avoir le ballon en main pour faire ces passes. »Ronny Turiaf a donné un exemple très précis de la confiance que lui accorde son nouveau coach en prenant pour exemple une action qui s'est produite face à Utah.
« Il était en colère contre moi à Utah quand sur une action je n'ai pas dunké. Il m'a dit un truc du genre 'Tu as dunké il y a deux jours de ça, pourquoi tu ne l'as pas fait à nouveau ?' Pour vous, ça peut paraître drôle. Mais pour moi, je me suis dit qu'il avait raison. La prochaine fois que j'aurai la balle, je vais dunker. C'est un coach proche de ses joueurs. »Et un coach qui avait déjà connu un mois d'invincibilité avec les Spurs lors de la saison 1995-96 en tant que joueur aux côtés de David Robinson.