Ron Artest ne déçoit jamais. Comme chaque personnage qui passe sur le fauteuil du podcast "All the Smoke", en compagnie de Matt Barnes et Stephen Jackson, celui qu'il faut désormais appeler Metta Sandiford-Artest depuis son récent mariage a raconté quelques histoires assez folles du temps où il foulait les parquets NBA.
En bon natif du Queen's et fan de la franchise, Ron Artest rêvait évidemment de jouer un jour pour les New York Knicks. Il ne l'a fait qu'en 2013, à 34 ans, lors d'une saison calvaire. Cette union entre l'ancien bulldog des Pacers ou des Lakers aurait pu avoir lieu bien plus tôt. Dès son arrivée dans la ligue, en fait.
Quand Ron Artest était à la fois joueur NBA et vendeur en informatique
En 1999, à sa sortie de la fac de St. John's, le jeune arrière est attendu autour de la 15e place lors de la Draft. Les Knicks, qui iront d'ailleurs en Finales NBA quelques mois plus tard, sont intéressés par le profil d'Artest, clairement dans leur shortlist. La franchise lui programme même un workout pour le voir en situation et confirmer leur bonne impression sur son cas. C'est là que la personnalité auto-destructrice du futur meilleur défenseur de la ligue (2004) est venue gâcher cette opportunité.
"Je voulais tellement jouer pour les Knicks... Je disais à mon agent de dire ça aux autres équipes. Sauf que j'étais jeune et que je ne savais pas comment exprimer ça. La vérité, c'est que c'est moi qui ait tout niqué.
A ce moment-là, je faisais énormément la fête. A la veille de mon workout avec New York, j'étais complètement déchiré après être allé au Flamingo's (un établissement de la ville, NDLR). Je suis rentré à l'hôtel complètement mort et incapable d'aller au workout. Je leur ai demandé s'il pouvait me faire venir un autre jour...
En fait, dans ma tête, quoi que je puisse faire, c'était sûr que j'irais aux Knicks. [...] Je me suis pointé à la Draft avec un short des Knicks sous mon pantalon et un T-Shirt des Knicks sous ma chemise".
Visiblement effrayés par le profil de Ron Artest, les New York Knicks ont alors pris une autre voie : celle de drafter un Français de 22 ans : Frédéric Weis. Il faut reconnaître à Ron Artest la gentillesse de ne pas avoir tiré à boulets rouges sur l'ancien pivot des Bleus malgré son rendez-vous manqué avec la NBA et le fait qu'il l'ait indirectement empêché d'atterrir à New York...
Le jour où Ron Artest a cassé les côtes de Michael Jordan sous les yeux de LeBron James