« Une fois que Chauncey a été tradé, tout a commencé à se dégrader. Chauncey était celui qui nous unissait. Une fois qu’il a été échangé, ça a été un effet domino. Les évènements se sont enchaînés les uns après les autres. Ça a été difficile », a-t-il confié sur le site officiel des Pacers.
« Vous passez d’un joueur qui a été All-Star et MVP des finales a un joueur comme Allen Iverson qui quelqu’un de complètement différent. Chauncey était le chef, le modèle. Allen Iverson était un scoreur, un mec qui met juste des paniers. Il pouvait planter 40 points si vous en aviez besoin. Et puis vous aviez Rip Hamilton de l’autre côté à qui il fallait passer la balle, sans oublier Tayshaun Prince. C’était une situation difficile. Cela faisait beaucoup de choses en même temps pour une seule personne. J’ai juste essayé de m’adapter. Mais c’est du passé. Vous devez apprendre de chaque expérience. »En l'absence de Paul George et avec le départ de Lance Stephenson aux Charlotte Hornets, Rodney Stuckey aura l'opportunité de prouver sa valeur aux fans des Pacers. Et si nombreux sont ceux qui prédisent une année difficile aux hommes de Frank Vogel, l'ancien Piston n'a quant à lui aucune intention de connaître une nouvelle saison rythmée par les défaites.
« Je n’aime pas perdre. Parfois, à Detroit, on jouait un match serré, on le perdait et les gens acceptaient le résultat parce que le match avait été serré et que nous avions joué dur. Mais on continuait à perdre. Je ne peux pas accepter ça. J’ai envie de gagner. Je n’entre pas sur le terrain seulement pour suer, perdre et être content. Je ne suis pas comme ça. J’essaie d’être un compétiteur tous les soirs et de me donner à fond. »La mission s'annonce toutefois compliquée pour des Pacers diminués qui devront faire face à des équipes qui, à l'inverse, se sont sérieusement renforcées cet été. Reste à voir si dans un tel contexte, Rodney Stuckey saura élever son niveau de jeu pour aider le finaliste de Conférence 2014 à conserver son statut de favori à l'Est...