Banni pendant un an de la NBA, le propriétaire des Suns Robert Sarver ne pourra plus diriger sa franchise. Pendant cette période, Sam Garvin, propriétaire minoritaire et vice-président, assurera l’intérim, d’après ESPN.
Conséquence de ses actes misogynes, racistes et déplacés, Sarver sera coupé de tout lien avec son équipe pendant sa suspension. Cela signifie qu’il n’aura plus le droit de se rendre aux matchs et entraînements des Suns. Il ne pourra plus se rendre dans l’un des centres d’entraînement ou bureaux de la franchise non plus. Bien entendu, il n'est plus autorisé à représenter l’organisation et surtout à s’impliquer d’une quelconque manière dans sa gestion.
Avec l’accord de la NBA, Sam Garvin sera ainsi chargé d’assumer les responsabilités de Robert Sarver en son absence. Propriétaire minoritaire depuis 2004, il avait co-signé en novembre 2021 une déclaration de soutien pour le patron de la franchise, qui démentait alors les chefs d’accusation dont il a été reconnu coupable.
D’un côté, le deuxième actionnaire le plus important de Phoenix, Jahm Najafi, demande la démission de Sarver. De l’autre, un soutien prend la relève, tandis que les rumeurs indiquent que la majorité des propriétaires de la NBA restent neutres ou défendent au contraire les droits de leur collègue.
Malgré son mea culpa, Robert Sarver n’aurait d’ailleurs pas accepté l’idée qu’il mérite une sanction. Il aurait très mal réagi à la nouvelle, d’après ESPN. "J’assume l’entière responsabilité de ce que j’ai fait", a pourtant déclaré l’homme d’affaires, qui a présenté des excuses publiques pour son comportement.
LeBron James dégoûté par la décision de la NBA au sujet de Robert Sarver