Rising Stars Challenge : Embiid, Tatum, qui fera la plus grande carrière ?

8. Jaylen Brown (Boston Celtics)

Dans le meilleur des cas, le jeune ailier des Celtics peut s’affirmer comme une copie de Jimmy Butler. Un arrière slasheur pas maladroit de loin qui brille en défense. A 21 ans, Jaylen Brown est déjà un joueur majeur d’une équipe candidate au titre. Il plante 14 points par match avec 38% de réussite derrière la ligne à trois-points. Ce qui nous intrigue le plus reste… son cerveau. Le gamin est l’une des têtes (très) bien faites de la NBA. C’est rassurant. Et ça donne envie de croire qu’il va réussir à développer tout son potentiel dans les années à venir.

7. Dario Saric (Philadelphia Sixers)

Le Croate n’aura peut-être pas des statistiques aussi flatteuses que certains des jeunes joueurs classés derrière lui s’il reste aux Sixers ou au sein de toute autre équipe qui aspire à jouer un jour les premiers rôles. Mais peut-on dire que Manu Ginobili était moins fort qu’Antawn Jamison, Gilbert Arenas, Monta Ellis ou Deron Williams ? Dario Saric a les atouts pour être un joueur majeur d’une franchise majeure. Il est le complément idéal d’Embiid dans la raquette et sa progression aux tirs (38% à trois-points en 5 tentatives cette saison) facilite son association avec Simmons. Sur les 22 derniers matches, Saric pointe à 17 points par match. Et c’est seulement sa deuxième saison NBA, à 23 ans.

6. Lauri Markkanen (Chicago Bulls)

Comme tous les intérieurs européens capables de shooter de loin, Lauri Markkanen a été comparé à Dirk Nowitzki. Sauf que le géant allemand estime que son fils spirituel finlandais est encore plus fort que lui au même âge. Il en sait plus que nous. Mais notons surtout que Markkanen a plus d’opportunités. Il a débarqué dans une ligue désormais habituée aux basketteurs étrangers à une époque où les grands qui étirent le jeu sont plus convoités que jamais. Et qui plus est au sein d’une équipe faible en complète reconstruction. Mais le jeune homme de 20 ans peut-il un jour incarner le visage d’une organisation comme Nowitzki ? Cela nous semble peu probable. Aucun Européen n’a embrassé autant un statut de leader que le futur Hall Of Famer. Ni Pau Gasol, ni Tony Parker. Alors qu’ils sont pourtant eux aussi des champions NBA. Dirk est à Dallas ce que Kobe est à Los Angeles ou Duncan à San Antonio. Une légende. La légende. Un palier peut-être un peu trop pour Markkanen.

5. Brandon Ingram (Los Angeles Lakers)

Nous admettons volontiers que nous sous-estimons (ou surestimons, c’est dire le paradoxe que provoque le joueur des Lakers) peut-être le deuxième choix de la draft 2016. Brandon Ingram n’a que 20 ans et il est déjà comparé à Kevin Durant. Un rapprochement injuste. Mais l’ailier longiligne apprend de mieux en mieux à maîtriser sa taille, atout important de la superstar des Golden State Warriors. Il commence à prendre confiance en ses capacités. Son jeu s’étoffe aussi peu à peu : 5 rebonds et presque 4 passes en plus de ses 16 points par match cette saison. Son 38% derrière l’arc est aussi encourageant. Ingram grandit pas à pas. Il prend son temps. Mais son « best case scénario » est tout de même assez élevé. Si tout se goupille bien, il y a de la graine de star.

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