Rip Hamilton n’est pas mort !

Sortant d'une saison compliquée, l'arrière des Bulls veut prouver qu'il est encore un joueur qui compte dans la ligue.

Rip Hamilton n’est pas mort !
[caption id="attachment_103509" align="alignleft" width="300" caption="Rip Hamilton a scoré 19 points à 8/12 hier soir contre Cleveland."][/caption] Plus souvent blessé que sur le parquet, Rip Hamilton n'a pris part qu'à 28 rencontres la saison dernière et a eu un faible impact sur le jeu des Bulls (11,6 pts/match ). De quoi pensé, à 34 ans et après 13 saisons dans la ligue, qu'il était fini ? En fait rien de tout ça, enfin de retour en bonne condition physique, l'arrière filiforme a très bien redémarré la saison avec 19 points inscrits tour à tour face à Sacramento et face à Cleveland la nuit dernière.
« Quelques personnes dans le public m'ont traité de vieux, c'est ce qui m'a réveillé, » a confié Hamilton à ESPN Chicago. « Un gars derrière moi m'a appelé Old Man Rivers. Alors je me suis dis, attends tu vas voir j'ai quelque chose pour toi. »
En l'absence de Derrick Rose, ce retour au premier plan de l'ancien champion NBA avec Detroit est une aubaine pour le coach des Bulls. Au delà de son scoring le joueur est capable de trouver ses coéquipiers.
« Le truc avec Rip c'est qu'il va aussi trouvé le gars ouvert. Si il est ouvert en sortie d'écran il va shooter, mais quand le deuxième défenseur est là, il ne va jamais forcer, » a expliqué Tom Thibodeau. « Il va toujours chercher le joueur ouvert, c'est la marque des joueurs qui font gagner. Un scoreur de premier ordre a la responsabilité de faire les bons choix et quand l'aide en défense arrive, il doit servir le joueur ouvert. »
Son début de saison réussi lui vaut, également, les louanges de ses coéquipiers. En tête de file Carlos Boozer qui ne pense pas que son âge soit un problème.
« Il était on fire, » s'est réjoui le power forward. « Écoutez, je sais qu'il a 34 ans. Tout le monde veut parler du « Old Man Rivers » et tout ça, mais il est toujours un des joueurs les plus rapides de la planète. Quand il sort des écrans, chaque fois qu'il attrape le ballon, peu importe où il se trouve, si ses appuis sont placés ou pas, si il est dans les airs, il rentre ses shoots. C'est comme ça que ça se passe et nous continuons de servir cette main chaude. »
La réussite de Hamilton, joueur sans ballon par excellence, est en grande partie due au collectif de Chicago. Face à Cleveland, les joueurs de Wind City ont enregistré pas moins de 34 passes décisives !