"Parfois la nuit pendant la saison, je vivais un enfer" confie Rubio à Yahoo Sports qu'une demi-finale se profile pour les siens face aux USA. "Se réveiller, je ne sais où, à Sacramento, à L.A, au milieu de la nuit seul dans la chambre d'hôtel et se dire, 'Pourquoi je suis ici? Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?'"Très proche de sa mère, Ricky avait l'habitude de solliciter Tona après une défaite ou une victoire. Cette dernière étant la première personne qu'il souhaitait entendre à l'issue d'une rencontre.
"Tout le monde peut affirmer qu'il est proche de sa maman" confirme Lucas Charte, meilleur ami du meneur de Minnesota. "J'avais beaucoup de choses qui me tracassaient. À commencer par des doutes. J'ai fini par me demander si tous les sacrifices en valaient vraiment la peine. Je me suis mis beaucoup de pression, comme lors de toute ma carrière. Au bout d'un moment j'ai décidé d'oublier cette pression et juste jouer pour le plaisir, faire mon jeu, et profiter de ce que je fais".Malgré cette blessure, Ricky Rubio est bel et bien à présent à Rio à la mène de la Roja et il semble toujours aussi foudroyant dans ses contre-attaques éclairs. Et il ne cache pas son désir de faire tomber la sélection américaine...