« Nous sommes une jeune équipe en construction », a-t-il confié à Sports Illustrated. « Mais je pens que nous sommes prêts pour gagner beaucoup plus de matches. La saison dernière, nous n'avons gagné que 16 matches, mais nous n'avions pas du tout l'air d'une équipe de perdants. Il nous manquait simplement certaines choses. Personnellement, je dois mener cette équipe vers les playoffs. Je sais que c'est un gros challenge, mais je pense que nous avons les bonnes armes pour y arriver. Je sais que nous sommes dans la Conférence Ouest, que c'est vraiment difficile, mais je pense que nous pouvons le faire. J'ai beaucoup d'espoir pour la saison prochaine. »De retour chez lui, de l'autre côté de l'Atlantique, lors de l'intersaison, celui qui ne participera pas au prochain Euro avec la Roja est toujours en pleine rééducation :
« Je suis un peu rentré en Espagne. Puis à Minneapolis. J'ai rencontré beaucoup de gars lors des work-out pré-draft. J'essaie de rester impliqué dans la vie de l'équipe. Je ne pouvais pas beaucoup jouer, seulement shooter. J'essayais de rentrer 100-200 shoots par jour sans sauter. J'ai fait beaucoup de rééducation, et je continue de progresser concernant ma rééducation. »Lorsqu'on l'interroge sur le départ de Kevin Love, avec qui il aurait pu former un duo de choc pour redresser Minnesota, le meneur dit regretter d'avoir perdu le All-Star, mais se tourner vers l'avenir. Et pour lui, l'avenir, c'est Andrew Wiggins.
« Il faut aller de l'avant. C'était une grosse perte pour nous, un grand joueur, un All-Star, mais il voulait partir et nous ne pouvions rien y faire. Il faut avancer avec des joueurs qui veulent être ici. En regardant la manière dont Wiggins a joué, je pense qu'il faut aller de l'avant en jouant autour de Wiggins. »Ricky Rubio ne tarit pas d'éloges sur le dernier rookie de l'année, et souhaite que les Wolves se construisent autour de lui :
« C'était difficile pour lui parce que nous avons beaucoup perdu, mais en même temps il a beaucoup appris. Cette saison va beaucoup l'aider pour la saison prochaine. » « En tant que meneur, je dois rendre son travail plus facile. Lui offrir des shoots ouverts, des paniers faciles, lui faire emmagasiner de la confiance. Je me rappelle quand j'ai joué avec lui au milieu de la saison, quand je suis revenu de blessure. Il m'a dit 'J'aime beaucoup jouer avec toi, tu me donnes la balle au bon moment.' Il a prouvé qu'il peut inscrire 20 points par match. Désormais, il faut qu'il les inscrive plus facilement, et je vais essayer de l'aider pour ça et faire gagner l'équipe. »