« C’était tellement fun. Après plusieurs années en Espagne, j’ai pris du plaisir et c’est comme ça que je voyais le basket quand j’étais gamin. Ce n’était plus le cas la dernière année. Depuis mon premier match à Minnesota, quand l’équipe était au complet, cela a été différent. Je me suis senti de nouveau libre. C’était incroyable », a déclaré le meneur espagnol à Kicks.A bientôt 22 ans, Rubio a réalisé un rêve d'enfance en rejoignant la NBA la saison dernière. Même s'il n'est pas arrivé dans les meilleures conditions et sa première année a été stoppée nette par une grave blessure au genou, il se félicite aujourd'hui d'être déjà parvenu à réaliser cet objectif.
« J’étais prêt en 2009 quand je me suis présenté à la draft mais je ne pouvais pas venir. Enfin, l’année dernière j’ai fait le grand saut en venant en NBA. Ce n’était peut-être pas après ma meilleure année en Espagne, mais j’étais certain que je pouvais jouer ici, parce que quand j’ai joué contre les Etats-Unis aux Jeux olympiques, j’ai vu que c’était le style de jeu que je voulais pratiquer. J’ai regardé beaucoup de NBA ces dernières années et je pensais à venir jouer ici un jour. C’est enfin arrivé. »Attendu comme le grand espoir du basket espagnol à seulement 21 ans, il admet avoir connu des difficultés à s'adapter à la prestigieuse ligue américaine à ses débuts. Mais peu importe. Ecarté des terrains depuis le moi de mars, le jeune prodige a déjà gagné en maturité suite à sa blessure. Désormais conscient qu'une carrière ne tient parfois qu'à un fil, sa priorité est de prendre maintenant un maximum de plaisir sur le terrain.
« J’ai subi beaucoup de pression depuis que je suis arrivé ici et cela m’a perturbé. C’était une pression différente parce que vous devez gagner, peut importe comment. Parfois vous préférez prendre du plaisir, parfois vous perdez, mais prendre du plaisir c’est le plus important pour moi. C’est au même niveau que la victoire. Donc parfois, quand je perds, je perds un peu de mon identité. »