« Je ne veux plus penser à mon genou », a-t-il confié dans le Star Tribune.Le retour aux affaires s’est avéré plus compliqué que prévu. Utilisé en sortie de banc, Rubio a eu du mal à accepter d’être bencher dans les quatrièmes quart-temps par son coach. D’abord frustré, l’Espagnol a pris son mal en patience. Fort de son jeu de passe, Ricky Rubio a tout de même eu dès son retour un impact immédiat sur le jeu des Wolves. Aujourd’hui, il est de nouveau le leader et chef d’orchestre d’une équipe de Minnesota en mal de victoires et apporte également sa pierre à l’édifice dans le scoring et en défense. Plus en jambe, Rubio a cumulé 23 interceptions sur les cinq derniers matches et tourne à 2,1 interceptions de moyenne (troisième de la ligue derrière Chris Paul et Mike Conley). Son état physique amélioré lui permet également d’être plus agressif et plus dangereux balle en main.
« Il choisit les bons moments pour aller au panier et provoque les fautes », note son coach Rick Adelman.Mais le retour en forme de Rubio ne permet malheureusement pas aux Wolves de concrétiser et de gagner leurs matches. Toujours privé de Kevin Love, Minny a perdu sept de ses dix derniers matches et s’enfoncent dans les bas-fonds du classement de la conférence Ouest.
« Je parlais avec mon père et je lui disais que je n’avais jamais perdu autant de matches en une saison. J’ai perdu plus de match dans le dernier mois que dans toute ma vie je crois. Je ne vais pas m’habituer à ça, et je ne le ferais jamais », a constaté Rubio.Et le décompte est loin d'être terminé...