« C’est la prochaine étape de sa progression », explique-t-il. « Devenir une plus grosse menace offensive, être capable de planter des tirs lui rendra le jeu bien plus facile. »Même s’il a déjà fait de grands progrès dans tous ces secteurs, il est vrai que le meneur catalan est encore largement perfectible dans ces secteurs. Depuis son arrivée en NBA, il tourne à 10,7 pts à seulement 35,9% de réussite. Des chiffres qui permettent aux défenses de le mettre au défi de shooter lorsque la balle est entre ses mains dans les moments chauds.
« Quand de jeunes joueurs se retrouvent en situations stressantes – en condition de jeu, je veux dire – ils ont tendance à se reposer sur ce qu’ils font de mieux et, dans son cas, cela veut dire faire la passe et rendre les autres meilleurs. Quand il est sous pression, c’est ce qu’il fait. Mais il faut aussi qu’il shoote et qu’il fasse des choses qu’il n’a pas l’habitude d’entreprendre. »En clair, il faut que Ricky Rubio parvienne à changer parfois ses habitudes de jeu. Pas simple, surtout que la construction de son tir est encore en chantier.
« Parfois, il est un peu entre un tir en extension et un tir les pieds dans le béton », explique Saunders. « C’est souvent le cas pour les jeunes. »La bonne nouvelle pour les fans des Wolves, c'est que durant les matches de préparation de l'Espagne, on a déjà pu voir que Ricky se montrait particulièrement agressif offensivement. Maintenant qu'il est de retour à 100% de ses moyens, il devrait poursuivre dans cette voie en NBA.