« J’ai beaucoup appris ces deux années. J’ai appris qu’il fallait rester soi-même », renseigne-t-il au Miami Herald.On le retrouve ensuite aux Kings. Destination qui contribue à sa renommée puisqu’il y installe l’un des plus beaux collectifs de l’histoire du basket. Mais encore une fois, le destin s’en mêle et Robert Horry réécrit l’histoire sur un air de sirène. Au tour des Rockets d’engager Adelman et une série de 22 victoires en point d’orgue, en dépit de n’avoir dépassé le second tour des playoffs. Depuis deux ans, c’est encore moins glorieux à Minnesota mais le potentiel est là. Prêt à exploser. Ce soir, en cas de victoire, il rejoindra Larry Brown, Phil Jackson, George Karl, Don Nelson, Lenny Wilkens, Pat Riley et Jerry Sloan dans le club des 1000 W en carrière. A noter que seuls quatre d’entre eux ont gagné une bague minimum. Gregg Popovich devrait y arriver d’ici deux saisons, mais rend hommage au futur capé.
« Je l’ai dit plusieurs fois, je pense qu’il est le coach le plus sous-estimé de la ligue… Les joueurs qui l’ont eu reproduisent toujours les moves que Rick leur a appris, même avec d’autres équipes. Il est très créatif dans ce sens. C’est quelqu’un qui n’essaie pas d’attirer la caméra. Il s’en fiche complètement. Il veut juste faire son boulot et rentrer chez lui. Et il le fait très bien », complimente Pop’ au Boston Herald.Rick Adelman figure parmi les grands de cette ligue sans nul doute. Mais un de plus sur la longue liste des rois sans couronne de l’histoire de la NBA.