Richard Jefferson lâche la punchline du weekend… ou presque

C'est l'hécatombe en NBA, et notamment chez les Brooklyn Nets. Et vu la situation, vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Richard Jefferson lâche la punchline du weekend… ou presque
La situation est triste mais au moins on se marre. Un peu. Elle a permis à quelques acteurs du monde du basket de lâcher quelques bonnes punchlines. Parmi eux, Austin Rivers et Richard Jefferson se sont mis en valeur. La crise sanitaire liée au Covid a durement touché la NBA ces jours-ci. Plus de 60 joueurs sont entrés dans le protocole Covid en moins d’une semaine. 5 matches ont d’ores et déjà été décalés. Et la NBA a dû faire évoluer ses règles pour essayer d’éviter un break dans la saison qui commence à paraître inéluctable pour les plus pessimistes. Hécatombe de cas Covid, la ligue prend des mesures pour éviter un break Conséquence, les équipes les plus touchées affichent des rosters inédits :
« C’est un fait peu connu. Jamais autant de fans n’ont vu un match de G-League que ce soir », s’est amusé Richard Jefferson en commentant le match entre les Brooklyn Nets et le Orlando Magic samedi.
Il faut dire que les Brooklyn Nets sont privés notamment de Kevin Durant, James Harden. On aurait pu rajouter Kyrie Irving à la liste mais le match se jouait à domicile. Quoi qu’il en soit, les équipes touchées donnent du temps de jeu à des joueurs de fond de banc et doivent même signer de nouveaux joueurs. Ce qui, dans le cas de Brooklyn, peut également surprendre les adversaires. A l’image d’Austin Rivers qui étant censé les jouer hier avant que le match ne soit reporté :
« Vous auriez dû voir l’équipe des Nets qu’on devait jouer ce soir. Patty Mills, Blake Griffin et Cam Thomas étaient les seuls joueurs qu’on connaissait », a expliqué Austin Rivers dans un live Insta. « On a dû refaire entièrement le scouting report. (…) Je ne connaissais même pas le joueur sur qui je devais défendre. »
Avant de conclure :
« Je devais défendre sur Anonyme. »
On aura beau rétorquer que Rivers réalise la saison la plus anonyme de sa carrière, il n’a pas tort. Mais, en plus d’être l’objet de punchlines plus ou moins amusantes, cette situation nous permet au moins de voir comment se démerdent certains joueurs quand on leur file des responsabilités. Et peut-être de découvrir une ou deux pépites qui sauraient saisir leur chance ?