« Je me sens très bien. Je sais que beaucoup de gens disent ça mais je ne pense pas que vous vous attendiez à ce que je dise autre chose. Je me sens vraiment bien, j’ai travaillé très dur et je suis prêt à démarrer », affirme Gay. « Cette blessure m’a vraiment poussé à m’entraîner ainsi. J’étais mal donc je me suis entraîné dur, comme un animal. »
Dans une impasse au niveau de sa carrière, Rudy Gay devait trouver un dernier challenge collectif. En refusant d’activer son option aux Kings, il cherchait surtout à jouer le titre quelque part.« C’était une question de vie ou de mort pour ma carrière. Je voulais être dans une organisation qui est connue pour gagner et qui peut m’aider à amener mon jeu à un autre niveau », confie-t-il.
Il est en tout cas très apprécié aux Spurs. Que cela soit pour R.C Buford, le general manager, ou Gregg Popovich (qui l’a appelé personnellement dès le début juillet), tout le monde voulait mettre la main sur le joueur. Même si pour le moment, Gay lui-même ne sait pas encore quel va être son rôle.« Peu importe », déclare-t-il. « Si je suis sixième homme, je vais être le meilleur de la ligue. Si je suis dans le cinq, je vais essayer d’être le meilleur ailier de la ligue. C’est le type de joueur que je suis. »
Rudy Gay semble être venu dans le Texas avec une mentalité exemplaire. Si son physique le laisse tranquille, à seulement 17 millions sur deux ans, il pourrait vite devenir la bonne pioche de cette free agency.