"Au final, qu'est ce qui est important, l'héritage ou la bague ? Les médias ne jurent que par les titres, et à juste titre. Nous sommes jugés de part nos actes et c'est pourquoi je ne peux pas argumenter sur ce point. Mais personnellement, ça a été une bataille de mettre Indiana en haut de la carte, et dans mon esprit, c'est le plus grand accomplissement qui soit."Comme nombre de joueurs avant lui, et surtout depuis l'épisode LeBron James en 2010, il ne comprend pas cette manie de s'allier aux meilleurs plutôt que de créer, soi-même, sa propre destinée.
"J'ai perdu contre Michael, Larry Bird et ses Celtics, contre Isiah Thomas et ses "Bad Boys". J'ai perdu contre le Orlando de Shaq et Penny. Tu veux te battre contre ces gars-là, qui sont les plus grands, même si tu perds. C'est à ça que Kevin Durant a renoncé en quittant OKC. S'il était resté, les gens diraient : "Il a refusé toutes les autres offres pour continuer à se battre contre les meilleurs". Et s'il n'avait rien gagné, comme moi, Stockton, Malone ou Ewing, le reste du monde l'aurait regardé avec une lumière différence, parce qu'il se serait battu, au lieu de les rejoindre. C'est, pour moi, le véritable héritage."Dans son analyse (ou sa réflexion), Reggie Miller va même jusqu'à exprimer, de manière implicite, cette notion de "bagues maudites".
"Durant jouera toujours sur le royaume de Stephen Curry. Il était là en premier et c'est lui qui les a guidé vers un titre en premier. S'il avait gagné à OKC, ça aurait été plus beau. Un seul titre de remporté là-bas, c'est comme remporter trois titres ou plus avec les Warriors. Un seul titre avec le Thunder aurait été beaucoup plus admirable qu'une collection avec Golden State."Avant de conclure par cette phrase, que LBJ a compris en revenant sur ses terres.
"Un roi ne devrait jamais quitter son royaume."