« J’en ai toujours rêvé mais je n’aurais jamais cru que ça arriverait un jour », raconte-t-il à Yahoo ! Sports. « Stan (Van Gundy) croit en moi, au leader que je peux être. Il croit au joueur que je suis capable d’être. J’ai toujours rêvé d’avoir un tel coach et une telle opportunité en NBA. »Reggie Jackson en a également profité pour revenir sur ses derniers mois à OKC durant lesquels il était devenu le principal responsable d'une franchise en difficulté en première partie de saison.
« Tout n’a pas toujours été parfait mais on m’a désigné comme la cause principale de toutes les choses négatives qui arrivaient. Je suis devenu le bouc-émissaire. J’étais pris pour cible et je me demandais : ‘Comment suis-je censé changer tout ça et avoir de l’impact alors je ne joue que huit minutes par match ?’. Tout le monde m’est tombé dessus. C’est devenu gênant car j’étais censé avoir un impact important alors que je jouais peu cette saison. D’un seul coup, je suis devenu le sale mec du vestiaire. C’était moi le problème. »Raison pour laquelle il n'a pas hésité à faire le forcing auprès du Thunder pour obtenir son transfert dans l'espoir de rejoindre une franchise où on lui offrirait une place dans le cinq majeur.
« J’ai toujours été honnête. Je voulais être titulaire. C’est alors que je suis devenu le problème du vestiaire pour des gens qui n’étaient jamais entrés dans le vestiaire », poursuit-il. « Je débarque ici avec un poids énorme sur mes épaules. C’est un nouveau départ. Je vais devoir m’adapter à un nouveau groupe et ça commence par changer la perception qu’ils ont de moi […] Cette année, ça a été difficile d’aller dormir en me disant que les gens me considéraient comme un problème et qu’ils essayaient de tester ma personnalité… L’an dernier, je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus dormir sans prendre de médicaments pour soulager mon dos. Et pourtant, j’ai donné tout ce que je pouvais. »Sous les ordres de Stan Van Gundy, il espère donc rattraper le temps perdu et surtout démontrer à son ancienne franchise que ses épaules étaient assez larges pour assumer un rôle de starter à la mène.
« Des gens ont sali mon nom… Cela signifie tellement de choses d’avoir enfin quelqu’un qui croit en vous. Je suis le meneur de Stan maintenant et je veux assumer cette responsabilité. Il peut m’insulter pendant les séances vidéo, faire tout ce dont il a besoin pour cette équipe et moi car j’ai désormais le contrôle sur le terrain. C’est tout ce dont j’avais envie. »