« Je n’ai pas été choqué par le trade. J’ai juste été surpris de savoir que c’était Sacramento qui me voulait », a-t-il expliqué au N.Y. Post à l'issue de la partie.Pour n'importe quel joueur, quitter un prétendant aux playoffs pour une équipe de bas de classement aurait pourtant été difficile à avaler. Pas pour Reggie Evans qui, à 33 ans, évolue sous les couleurs d'une septième franchise depuis son arrivée dans la grande ligue.
« Comme je l’ai dit à Billy King, il s’agit toujours d’un business. Donc je comprends. Je ne suis pas un de ces joueurs rancuniers ou qui prennent les choses personnellement quand on les trade. C’est un business. Et au final, je continue à vivre mon rêve qui est celui de jouer en NBA. C’est la meilleure manière de voir les choses. »Aucune rancune donc. Même à l'égard de son ancien coach qui l'a progressivement écarté de la rotation sans lui donner d'explication précise.
« Non, il ne m’a donné aucune raison. Jamais nous n’avons eu une discussion en tête-à-tête lui et moi. Je n’ai jamais su pourquoi je ne jouais pas. Tout ce que je pouvais faire c’était contrôler ce que je pouvais contrôler. Alors j’ai encouragé mes coéquipiers quelle que soit la décision du coach. J’ai dû prendre sur moi pour soutenir mes partenaires tout en continuant à bosser dur. »Plutôt discret hier soir avec 3 points, 9 rebonds et 5 pertes de balles en à peine 17 minutes de jeu, Reggie Evans a pourtant de toutes les raisons d'être nostalgique au regard de la situation des Nets, désormais bien placés à l'Est après un début de saison catastrophique. A l'inverse, Marcus Thornton, inclus dans l'échange et qui a fait le chemin inverse, doit quant à lui se réjouir de son transfert puisqu'il s'est éclaté face à son ancienne équipe avec 27 points à 11/15.