On passe aux choses sérieuses
La pression et le niveau montent à partir des quarts de finale qui voient les principaux favoris valider leur ticket pour Toulon. On assiste à des oppositions de style pour les demi-finales qui démarrent simultanément. Sur le terrain 1 l’athlétique Ango domine le trop tendre Emine et profite même d’une deuxième chance pour aller claquer l’un des rares dunk de l’après-midi. Le public un peu calme jusque là en profite pour se réveiller sous les appels répétées du maitre de cérémonie. Insolent d’adresse extérieure, Yunss Akinocho n’a pas à forcer son talent contre un Jérôme fatigué qui ne peut rivaliser sur le terrain 2. [superquote pos="d"]L’international marocain répond au trash-talking par une petite cooking dance qui ravit les amateurs de cuisine barbue.[/superquote]Les deux joueurs les plus physiques du tournoi se retrouvent donc en finale. Ils sont d’abord sollicités pour faire la courte échelle au vidéaste qui prend le risque d’accrocher sa GoPro en haut de la planche. Le public regroupé autour d’un demi-terrain assiste à un duel serré entre Yunss qui profite de son avantage de taille et de poids pour poster Ango. Celui-ci mise davantage sur des drives avec longues prises d’élan mais se tape une crampe à 6 partout. L’international marocain finit par faire la différence et répond au trash-talking d’Ango par une petite cooking dance qui ravit les amateurs de cuisine barbue. Au coup de sifflet final les gamins du public s’empressent d’aller féliciter le vainqueur qui profite de l’occasion pour s’emparer du micro et annoncer son tournoi Call of Ball de Sainte-Luce le 6 et 7 juin. La traditionnelle photo des participants devant le tableau du planning des rencontres clôt ce tournoi rondement mené par la Team Red Bull. Avant de rentrer petit passage dans le hummer de l’ancien choletais, brestois et lorientais Yunss Akinocho pour recueillir ses impressions :« A la base je suis venu au King of the Rock parce qu’il n’y a pas beaucoup de basket street à Nantes avec deux associations dont la mienne. Le travail a été bien fait par Red Bull, il y avait des joueurs de bon niveau. De mon côté j’ai fini ma saison à Casablanca il y a un mois. J’ai pas beaucoup rejoué depuis car j’avais mon événement à organiser, du coup ça me faisait du bien un petit break. Comme je peux pas jouer dans mon tournoi je suis venu ici pour me faire plaisir et retaper le ballon en bossant le cardio si possible. »Jacques Le Pévédic à Nantes Crédit photos : @Hlénie