"J'essaye de retrouver mon shoot. J'ai vraiment buté là-dessus l'an dernier, je ne shootais pas bien. Je veux revenir deux ans en arrière, j'étais bien plus efficace dans ce domaine. En ce moment, je me concentre sur les spots où je suis le plus précis en attaque pour pouvoir faire mouche dès qu'on me donne la balle. Je n'ai jamais délaissé mon shoot mais j'essaye de le changer un peu pour rester dans le coup".On peut imaginer qu'il n'est pas facile de revoir sa mécanique de shoot quand on a pris un peu moins de 15 000 shoots dans sa vie de basketteur. Gregg Popovich ne se fait lui aucun souci pour son protégé. Il l'a encore vu répéter ses gammes inlassablement depuis le début du training camp des Spurs.
"A chaque fois c'est pareil. Il repart de zéro en pivotant, en tentant des bank shots, des hooks et des jump shots. Tim travaille les bases et c'est ce qui fait sa force".La formule a fonctionné pendant 17 ans. Il n'y a aucune raison qu'elle le fasse flancher maintenant, alors qu'il va tenter de réaliser le premier back-to-back de sa carrière avec San Antonio pour ce qui pourrait être sa dernière saison dans la ligue.