« Je ne lui ai rien dit de spécial, ça n'a jamais atteint un point où ça aurait pu me faire froncer les sourcils. Les shooteurs ont toujours des périodes de pics et des périodes de creux pendant la saison. Je crois que c'est la clé avec les grands shooteurs, ne jamais réagir de manière excessive », a confié coach Spo au Miami Herald.Même si son shooteur n'était pas en réussite, Spoelstra a toujours gardé confiance en sa capacité à rentrer des gros shoots dans le quatrième quart-temps. Et s'il ne rentrait pas ses shoots, sa seule présence sur le terrain représentait une menace pour ses adversaires.
« Il va répondre présent. Et ce que j'aime, c'est que, peu importe si ses shoots rentrent ou pas, tout le monde va le jouer en quatrième quart-temps comme s'il allait les mettre. Ils vont le jouer sur sa réputation. Il a déjà mis assez de gros shoots cette saison dans le quatrième quart, et ça, c'est tout ce qui compte vraiment. »Malgré sa mauvaise passe du mois de février, Ray Allen tourne toujours à 42,4% de réussite à 3-points cette saison. Et c'est en playoffs que le Heat aura réellement besoin de ses shoots précieux.