La dernière fois qu’un match de basket t’a ému aux larmes ?
« Le match 4 de la finale contre les Lakers. On était à moins 24, et on est revenu pour finalement l’emporter. C’était une combinaison de joie et d’épuisement mental. Ça m’a pris tout ce que j’avais en moi. J’ai tout laissé sur le terrain. J’étais exténué. Ça m’a fait autant de bien que de mal, c’était un sentiment partagé, pas seulement de la joie, à cause du niveau de fatigue. Au temps-mort, j’ai vu nos fans derrière le banc pendant qu’on scellait la rencontre, j’ai trouvé cela récompensant. »
Le plus grand nombre de tirs à trois-points réussis consécutivement à l’entraînement ?
« 60 ou 70. »
L’exemple qui illustre le mieux ton extrême préparation ?
« La façon que j’ai de répéter les choses encore et encore, pour chaque situation. Les sorties d’écrans, les feintes, mon coude, encore et encore, et encore, de l’entraînement toujours plus, shooter à 100% de fatigue, préparer mon corps, ma respiration, et mon cœur pour être prêt dans chaque situation avec la fatigue. »
La chose dont tu es le plus fier sur ton CV de basketteur ?
« Le respect de mes pairs. Ils ne l’admettront peut-être pas, mais les gars viennent me voir pour que je leur donne des conseils sur le shoot, des petites choses, tout le temps. J’aimerai qu’ils le fassent plus souvent parce que, le temps filant, je ne pourrai pas prendre ça avec moi. J’aimerai laisser cela derrière moi pour les autres. »
Tu as admis une fois, que même en étant une star, tu étais terrifié avant les matches et que c’était pour cela que tu te préparais de la sorte. Pourquoi et comment utilises-tu cette peur ?
« Je me dis toujours que, même au sommet, tout peut disparaître ; la clé est d’entretenir ce que tu possèdes. J’ai vu beaucoup de gens perdre ce qu’ils avaient à cause de leurs vices – drogues, alcool, femmes, argent. La peur de l’échec et de la honte ont toujours été source de motivation pour moi. »
Trois choses que les gens ne connaissent pas sur tes coéquipiers du Heat.
« Dwyane Wade ne mange aucun légumes, pas de salades, pas de verdure rien. Chris Andersen, ses tattoos ne sont en fait qu’un seul gros, croyez-le ou non. Mario Chalmers et moi avons grandi ensemble. Je le connais depuis qu’il est gamin, nos pères ont servi ensemble à l’armée.