« Il a fait tout ce que nous lui avons demandé de faire », constate le coach des Knicks dans les colonnes du New York Times. « Il n’est pas capable d’avoir un temps de jeu important, mais ce qu’il nous apporte durant les minutes où il joue, c’est vraiment positif. »A 38 ans, Wallace est bien conscient qu'il ne pourra plus avoir le même impact que lors de ses plus belles années même s'il a continué à s'entretenir après son retrait des parquets. Désormais, il consacre une grande partie de son énergie à guider ses coéquipiers pour que ces derniers soient mobilisés pendant toute la durée des matches.
« Je me suis éloigné deux ans de la NBA, je n'étais pas partie deux ans à la retraite [...] J’ai dit aux jeunes joueurs la chose suivante : « Je ne suis plus aussi rapide ni aussi agile mais je suis toujours capable de parler », précise Sheed. « J’essaie juste de faire en sorte que tout le monde reste concentré sur le plan de jeu de l’équipe. On peut siffler une faute contre vous ou vous pouvez ne pas vous voir accorder une faute, mais vous devez continuer à jouer. »Si New York a réalisé un sans faute en ce début de saison, c'est notamment grâce à leur implication en défense. Et d'après Tyson Chandler, élu Defensive player of the Year l'an dernier, l'arrivée de Rasheed Wallace n'est pas étrangère à la progression des Knicks sur le plan défensif.
« Je l’entends me prévenir depuis le banc. Il fait du super boulot sur le banc et nous avons déjà vu ce qu’il apporte dans le jeu. »Très actif depuis le banc, Sheed l'est également sur le terrain. Grande gueule invétérée, le champion 2004 avec Detroit a toujours été considéré comme un bad boy. Une image qui lui colle à la peau comme ses nombreux tatouages mais qui ne reflète pas le vrai caractère du personnage si on en croit J.R. Smith.
« Les gens ont une mauvaise image de lui à 100 %. Ils le voient juste parler, crier. Ils pensent qu’il est sauvage. C’est juste quelqu’un qui essaie d’impliquer tout le monde. Il faut que tout le monde le sache. C’est un des joueurs les plus intelligents avec qui j’ai joué. Grâce à lui, des joueurs comme Carmelo Anthony ou moi avons plus faim et nous jouons plus intelligemment. »Grâce à son caractère et son expérience, Sheed fait déjà l'unanimité au sein de l'effectif New-Yorkais et auprès des fans après seulement trois bouts de matches, tous remportés par les Knicks. Les joueurs de Big Apple ont d'ailleurs bien l'intention de prolonger leur série d'invincibilité pour confirmer leur départ parfait, et ils pourront compter sur leur vétéran pour les maintenir sous pression contre n'importe quel adversaire. Les Mavs qui débarquent au Garden ce vendredi sont prévenus...