"Mes vétérans n’iraient jamais parler dans les médias. Ils viendraient voir l’équipe. Mes vétérans ne choisissaient pas quand tout donner. Ils le faisaient dès qu'ils foulaient le parquet, que ce soit à l’entraînement ou en match. Ils ne prenaient pas de jour de repos. Mes vétérans se foutaient de leurs statistiques. Mes vétérans jouaient pour l’équipe. Quand nous perdions, ils ne rejetaient pas la responsabilité sur nous. Ils prenaient la responsabilité et allaient à la salle. Ils montraient aux jeunes ce que cela signifiait de travailler. Même à Boston lorsque nous avions le meilleur bilan de la ligue, si nous perdions un match, vous pouviez entendre une mouche voler. Ils nous montraient à quel point le basket c’était sérieux. Mes vétérans n’avaient pas d’influence sur le coaching staff. Ils ne pouvaient pas changer le plan de jeu parce qu’ils ne marchaient pas pour eux. J’ai joué sous la direction d’un des plus grands coachs, et il demandait des comptes à tout le monde. Il fallait 15 joueurs pour gagner. Quand vous isolez tout le monde, vous ne pouvez pas gagner avec régularité. Je suis peut-être beaucoup de choses, mais je ne suis pas un mauvais coéquipier. Mon but est de transmettre tout ce que j’ai appris au fil de ma carrière. Les jeunes bossent. Ils sont là. Ils ne méritent pas qu’on leur rejette la faute. S’il y a quelque chose à remettre en question, c’est le leadership", a lancé Rajon Rondo.Une réponse tout bonnement incroyable, qui témoigne de la situation très délicate au sein du vestiaire des Bulls. Après une telle déclaration de la part de Rajon Rondo, la cohabitation avec Dwyane Wade et Jimmy Butler s'annonce tout simplement impossible... Ambiance. [html]
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