« Tout le monde ne sera pas impliqué car les joueurs sont au sein d’un processus de reconstruction et ils entendent toute l’année qu’ils pourraient être transféré », a expliqué le « Doc » à son ancien champion. « Tu vas leur dire de former une équipe et la moitié va te répondre : ‘on ne sera bientôt plus dans l’équipe’. »Une situation délicate à gérer mais une bonne occasion pour Rajon Rondo d’engranger de l’expérience. Il a bien compris que certains joueurs auraient du mal à adhérer au projet collectif.
« La plupart des gars jouent pour leur contrat. Rester ici n’est pas la priorité, ils veulent survivre dans cette ligue. Quand un gars n’est plus son contrat, il veut se montrer à chaque match. Il veut tout bien faire et rentrer tous ses tirs. Je ne dis pas qu’un mec sous contrat ne le fera pas mais ce n’est évidemment pas pareil lorsque votre carrière est en jeu. »On appelle ça le syndrome de la « contrat year ». C.J. Miles (Cleveland Cavaliers) et Trevor Ariza (Washington Wizards) en sont les parfaits exemples cette saison. Le but étant bien sûr a) de trouver un club la saison suivante, b) éventuellement de toucher un contrat onéreux après une saison réussie. A noter que malgré cette situation particulière, la plupart des joueurs des Boston Celtics ont salué le leadership exemplaire de Rajon Rondo depuis son retour de blessure.