A vous de jouer pour désigner, selon vous, le joueur qui a le plus progressé cette saison en NBA.
S’il y a bien un trophée individuel prise de tête cette saison, c’est celui là ! La course pour le titre de MVP a beau avoir été intense, les prétendants étaient au moins faciles à identifier. Dans cette cuvée 2015 du Most Improved Player, il y a à boire et à manger et environ 15 candidats possibles selon les différents critères. Doit-on considérer éligibles les joueurs qui étaient sophomores, ceux qui étaient absents de la ligue depuis quelques saisons, ou ceux qui ont acquis le statut de All-Star et auraient même pu figurer dans la catégorie MVP ? Dans cette tambouille, voici ceux qui ont retenu notre attention et parmi lesquels on vous demande de choisir l’heureux élu.
Rudy Gobert (Utah Jazz)
Stats 2014-2015 : 8.4 points, 9.5 rebonds, 2.3 contres, 60.6% d’adresse globale. 81 matches – 26 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 2.3 points, 3.4 rebonds, 0.9 contre, 48.6% d’adresse globale. 45 matches – 9 minutes/match.
Atouts : Le joueur à la mode. Son arrivée dans le 5 a complètement inversé la courbe du Jazz. Un protecteur de cercle d’élite.
Défauts : On n’en voit pas. Comment ça on est chauvins ? Le fait qu’il n’atteigne pas encore les 10 points par match peut-être ?
Jimmy Butler (Chicago Bulls)
Stats 2014-2015 : 20 points, 5.8 rebonds, 3.3 passes, 1.8 interception, 46.2% d’adresse globale, 37.8% à 3 points. 65 matches – 38 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 13.1 points, 4.9 rebonds, 2.6 passes, 1.9 interception, 39.7% d’adresse globale, 28.3% à 3 points. 67 matches – 38 minutes/match.
Atouts : Le backcourt des Bulls a survécu grâce à lui. Une adresse qui a décollé par rapport à l’an dernier et une double casquette attaquant/défenseur qui lui a permis d’être All-Star.
Défauts : Sa blessure en cours de route.
Draymond Green (Golden State Warriors)
Stats 2014-2015 : 11.7 points, 8.2 rebonds, 3.7 passes, 1.3 contre, 44.3% d’adresse globale. 79 matches – 31 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 6.2 points, 5 rebonds, 1.9 passe, 40.7% d’adresse globale. 82 matches – 21 minutes/match.
Atouts : L’impression que c’est sa montée en puissance qui a propulsé Golden State aussi haut. Presque deux fois plus de points que l’an dernier.Défauts : Des stats pas transcendantes bien que logiques vu son profil.
Khris Middleton (Milwaukee Bucks)
Stats 2014-2015 : 13.4 points, 4.4 rebonds, 1.5 interception, 46.7% d’adresse globale, 40.7% à 3 points. 79 matches – 30 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 12.1 points, 3.8 rebonds, 1 interception, 44% d’adresse globale, 41.4% à 3 points. 82 matches, 30 minutes/match.
Atouts : Plusieurs paniers à 3 points qui ont marqué les esprits. Une polyvalence à la Butler. Un nom de famille princier.
Défauts : Le relatif anonymat inhérent à Milwaukee dans lequel il a évolué.
Klay Thompson (Golden State Warriors)
Stats 2014-2015 : 21.7 points, 87.9% sur la ligne, 46.3% d’adresse globale, 43.9% à 3 points. 77 matches – 31 minutes/match
Stats 2013-2014 : 18.4 points, 79.5% sur la ligne, 44.4% d’adresse globale, 41.7% à 3 points. 81 matches – 35 minutes/match.
Atouts : Trois points de plus en moyenne que l’an dernier en jouant 3 minutes de moins. +8% sur la ligne, +2% à 3 pts et en global. Des coups de chaud phénoménaux.
Défauts : Déjà impressionnant l’an dernier. A mi-chemin entre la course au MVP et celle au MIP.
Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)
Stats 2014-2015 : 12.7 points, 6.7 rebonds, 1 contre, 49.1% d’adresse globale, 74.1% sur la ligne. 81 matches – 31 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 6.8 points, 4.4 rebonds, 0.8 contre, 41.4% d’adresse globale, 68.3% sur la ligne. 77 matches – 24 minutes/match.
Atouts : + 8% d’adresse globale et deux fois plus de points. On ne l’attendait pas aussi fort aussi tôt.
Défauts : des statistiques qui ne feront pas monter les acharnés du chiffres au plafond.
Anthony Davis (New Orleans Pelicans)
Stats 2014-2015 : 24.4 points, 10.2 rebonds, 2.9 contres, 1.5 interception, 53.5% d’adresse globale, 80.5% sur la ligne. 68 matches – 36 minutes/match.
Stats 2013-2014 : 20.8 points, 10 rebonds, 2.8 contres, 1.3 interception, 51.9% d’adresse globale, 79.1% sur la ligne. 67 matches – 35 minutes/match.
Atouts : Un scoring en hausse nette. Il a suffisamment progressé en leadership pour mener son équipe en playoffs. Objectivement le joueur le plus fort du lot.
Défauts : Il fait plus MVP que MIP dans l’esprit. Au-delà du scoring, l’idée de progression statistique n’est pas très nette.
Hassan Whiteside (Miami Heat)
Stats 2014-2015 : 11.8 points, 10 rebonds, 2.6 contres, 62.8% d’adresse globale. 48 matches – 23 minutes/match.
Stats 2011-2012 : 1.6 point, 2.2 rebonds, 0.8 contre, 44.4% d’adresse globale. 18 matches – 6 minutes/match.
Atouts : Sortir de tels chiffres en 23 minutes, c’est époustouflant. Le côté inconnu qui sort de nulle part.
Défauts : Il ne pouvait que faire mieux puisqu’il n’avait pas joué depuis 2012 en NBA. Ses coups de sang très évitables qui ont coûté des victoires au Heat.