« En fait, je ne savais rien des réponses de ces gens », a quant à lui réagi LeBron James. Je me fiche de ce que les autres ont à dire. Je ne suis pas surpris d’entendre quelque chose en provenance de Boston. J’ai dit ce que je ressentais et c’est tout. Je sais que tout ce que je dis va soit prendre des proportions incroyables soit être mal interprété. Mais je devais dire ce que j’avais à dire et je suis passé à autre chose. »LeBron James a néanmoins pris le temps de faire un parallèle avec les fautes que subissait un autre joueur dominant physiquement, Shaquille O’Neal :
« Quand j’étais un enfant, je regardais beaucoup de matches des Lakers. Et je voyais Shaq se faire massacrer. Il obtenait deux lancers-francs. Et ensuite, il finissait par mettre un petit coup et pour lui c’était une technique ou une faute flagrante. J’ai déjà vu ça. Nous ne sommes pas du genre à nous plaindre. »C’est malheureusement le lot des monstres de la nature qui ont un tel avantage physique qu’il est impossible de ne pas jouer durement si l’on veut rivaliser et qui impressionnent tellement que les arbitres ont l’impression que les fautes dures ne leur font pas si mal. De quoi pour eux parfois sortir de leurs gonds quand ils ont le sentiment frustrant de ne pas être traité par le corps arbitral de la même manière que les autres joueurs. Heureusement, il arrive à mieux contenir ses émotions que d’autres joueurs dans ce cas, comme Dwight Howard.