Si vous êtes fan des Boston Celtics, de cinéma ou des deux à la fois, ce petit récit signé Le Basketographe va vous plaire. Il concerne la franchise du Massachusetts et le réalisateur William Friedkin.
Voici un extrait de l'article que vous pouvez retrouver dans son intégralité sur Le Basketographe.
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On connaissait le grand William Friedkin pour son travail à Hollywood. Il est le réalisateur, entre autres, de L’Exorciste, French Connection, Le Convoi de la Peur, Killer Joe et Blue Chips. Mais Friedkin est aussi un dingue de basket. Fan des Celtics, il aurait pu devenir propriétaire de la franchise du Massachusetts. On vous raconte cette histoire !
Quand on pense à des réalisateurs amateurs de NBA, on pense principalement à Spike Lee ou Woody Allen. Pourtant, William Friedkin n’est pas en reste. On pourrait même dire que c’est un fan de la première heure. Bien qu’il soit originaire de Chicago, le réalisateur de L’Exorciste est un amoureux des Boston Celtics. Interrogé en 2013 par James Hughes, journaliste à Grantland, Friedkin raconte son amour pour les C’s.
“Au début des années 1950, on ne pouvait pas voir de basket à la télévision. […] Le seul contact réel que j’ai eu, c’est de voir des matchs de pros dans les actualités. Les Movietone News diffusaient les temps forts. Je me souviens d’avoir été vraiment frappé par les Boston Celtics.
J’avais l’habitude de lire des articles sur eux dans les pages sportives dans les années 50, à la fin de mon adolescence. Je regardais des extraits dans les actualités, et j’ai été très influencé par ce que j’ai vu de Bob Cousy. Il semblait incroyable, un magicien absolu du basket. J’ai donc continué à suivre les Celtics en grandissant, et les matchs ont commencé à être diffusés à la télévision.”
Un jour, alors qu’il est invité à faire un discours au College of the Holy Cross à Worcester, Massachusetts, Friedkin rencontre Bob Cousy avec qui il se lie d’amitié. Ce dernier le présenta à Red Auerbach avec qui le courant passa très bien. Red admirait Friedkin pour son travail sur French Connection.
Forcément, avec de telles amitiés, Friedkin gravitait de plus en plus autour des Celtics. Si bien qu’un jour, Irv Levin, propriétaire des C’s et producteur de films lui proposa de lui racheter un tiers de ses parts.
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