"Je ne suis pas sûr [que les soucis dans les vestiaires et les batailles d'egos] soient simplement propres à la NBA. Pour moi, la génération Y a du mal à gérer les imprévus et les soucis, et Markieff Morris en est le parfait exemple. Il a eu un souci avec son frère pendant l'été et il n'a pas l'air de réussir à s'en remettre."Si le propriétaire s'en prend (légitimement ?) au joueur de son effectif qui réclame ouvertement son transfert depuis cet été, son raisonnement semble pour le moins tiré par les cheveux :
"Je ne sais pas si ça vient de la technologie ou de la gratification immédiate permise par la présence en ligne. Mais je dois aussi dire que je ne suis pas fan des réseaux sociaux. Je dis à mes enfants que c'est comme le Pays Fantastique. La seule chose que les gens postent en ligne, ce sont les bonnes choses qui leur arrivent ou qu'ils inventent. Et ça crée des attentes irréalisables. On a rencontré de nombreux soucis cette année, qui ont pesé sur l'équipe, mais nous n'avons pas été solides. C'est donc à toute notre organisation d'élever le niveau. [...] La réalité de la NBA c'est qu'il y a moins d'une demi-douzaine d'équipes qui jouent le titre depuis 25 ans. Mon boulot consiste à trouver les bonnes personnes et la bonne culture pour devenir l'une de ces franchises. Cela commence avec moi. Je ne fuis pas mes responsabilités."Un changement qui ne devrait pas intervenir cette saison, déjà perdue pour les Suns, vaincus sur 20 de leurs 25 derniers matches et désormais avant-derniers de la conférence Ouest à 12-25.