Les « garanties » à l’Ouest
Golden State Warriors : Franchement à part un catastrophe naturelle type séisme ou accident d’avion – putain, ça fait froid dans le dos d’écrire ça, oublions – on ne voit pas ce qui peut empêcher les joueurs de Steve Kerr de finir à l’une des deux premières places de la Conférence Ouest. Oklahoma City Thunder : Russell Westbrook est blessé au genou et il devrait manquer le début de saison. Mais même ça paraît anodin quand on parle de qualification en playoffs. L’effectif est plus équilibré maintenant que Carmelo Anthony a été expédié ailleurs et il est surtout plus profond que jamais ! Le plus dense de la ligue avec du talent doublé à tous les postes ! Houston Rockets : On ne passe pas de finaliste de Conférence battu en sept manches à équipe non qualifié en playoffs juste en perdant Trevor Ariza et Luc Mbah a Moute. Les Texans sont diminués par les départs de leurs deux défenseurs mais impossible de les imaginer hors du top quatre tant qu’ils compteront sur James Harden et Chris Paul. Utah Jazz : Cinquième et demi-finaliste l’an dernier, le Jazz repart avec le même groupe. Sauf que cette équipe est jeune et elle est encore dans sa phase ascendante. Ces gars progressent. Donc l’ensemble évolue sans même avoir besoin de recruter. Donovan Mitchell devrait passer un cap. Peut-être que Rudy Gobert et Dante Exum le feront aussi. Ricky Rubio et Joe Ingles sont au sommet de leur art. Le rookie Grayson Allen apporte un petit truc en plus. Les playoffs sont devenus obligatoires, il faut voir plus haut maintenant. Los Angeles Lakers : Yep, les Lakers. On sait qu’il y a eu des débats sur le sujet cet été : LeBron James peut-il mener la franchise en playoffs ? Pour nous, ça semble évident. Si le King a emmené quatre peintres, trois plombiers et deux garagistes (humour, humour) en finales à l’Est, il arrivera à driver ce groupe en playoffs à l’Ouest. Il est assez fort pour faire la différence avec tous les autres prétendants pourtant mieux rôdés collectivement.Les équipes en ballottage à l’Ouest
Ça fait donc cinq équipes quasiment sûrs – selon nous – de jouer les playoffs. Sans manquer de respects aux Phoenix Suns ou à la « jeune superteam » (dixit Vlade Divac) des Sacramento Kings, ces deux équipes nous semblent encore une fois hors-course cette saison. Ça laisse donc… huit équipes pour trois places ! New Orleans Pelicans : Peut-être la plus solide du lot. Et pourtant, ce n’est pas celle qui nous inspire le plus confiance. Rajon Rondo et DeMarcus Cousins sont partis, remplacés par Elfrid Payton et Julius Randle. Les Pelicans ont la superstar la plus talentueuse de toutes les formations en ballotage en la personne d’Anthony Davis. Mais il suffit d’une blessure ou deux pour que les espoirs de New Orleans s’effondrent. San Antonio Spurs : OK, les blessures et les départs de l’intersaison ont vraiment affaibli les Spurs. Mais il y a tout de même deux All-Stars – DeMar DeRozan et LaMarcus Aldridge – dans le roster ! Avec Gregg Popovich aux commandes. Les éperons n’ont pas manqué les playoffs depuis 1997. Difficile donc de les imaginer en dehors du top huit. Denver Nuggets : Ils les ont raté l’an dernier, ils se veulent revanchards cette saison. C’est peut-être la dernière chance pour le coach Mike Malone. Comme Utah, Denver peut compter sur un groupe jeune qui engrange de l’expérience et donc progresse saison après saison. Nikola Jokic et surtout Jamal Murray doivent franchir un palier. C’est la clé d’une éventuelle qualification. Portland Trail Blazers : Un bon coach, deux pistoleros, des jeunes joueurs, d’excellents systèmes offensifs… les Blazers ont des atouts mais est-ce que ça va vraiment suffire ? Portland est souvent oublié dans la course aux playoffs avant chaque début de saison. Puis Damian Lillard et ses coéquipiers rappellent à tout le monde qu’ils sont bels et bien là. Jusqu’au jour où ça ne passera plus. Dallas Mavericks : Ils seront peut-être plus forts que prévu, plus tôt que prévu. Le tandem formé par Dennis Smith Jr et Luka Doncic est intrigant est excitant. C’est bien coaché et DeAndre Jordan va renforcer la raquette. Voilà une équipe hargneuse qui ne sera pas facile à manœuvrer. Les Mavericks ont perdu une quantité de matches serrés l’an dernier. Attention à la surprise. Minnesota Timberwolves : Les loups ont retrouvé les playoffs après treize années de disette l’an passé. Mais on ne serait pas étonné si c’était simplement un coup d’épée dans l’eau. Karl-Anthony Towns est monstrueux mais l’ambiance est tellement bordélique… trop d’incohérences, d’incompréhensions pour que ça tienne. Memphis Grizzlies : Les ours veulent faire leur retour en playoffs. Ils ont les armes avec Marc Gasol et Mike Conley. Mais on a quand même peur que ce soit un peu juste. Los Angeles Clippers : Les Angelenos veulent attirer du lourd lors de l’intersaison 2019 et ils ont donc intérêt à attirer les regards en jouant dur dès cette saison. Ça passerait sûrement à l’Est. Ça manque peut-être un peu de talent pour vraiment se hisser dans le top huit à l’Ouest.Les « garanties » à l’Est
Boston Celtics : Un cinq majeur incroyable, un excellent coach… les jeunes Celtics peuvent viser les finales. Ne pas les imaginer en playoffs est absurde. Leur place est donc évidemment garantie. Toronto Raptors : Kawhi Leonard a l’air en pleine forme. Le joueur va pouvoir rappeler qu’il était l’un des cinq (trois) meilleurs de la NBA il y a deux ans. Le coach a changé mais les bases des Raptors sont solides et il est difficile d’envisager une catastrophe pendant la saison régulière. Philadelphia Sixers : Joel Embiid et Ben Simmons devraient suffire à qualifier les Sixers en playoffs. Comme pour Boston ou Utah, la franchise vise maintenant l’échelon supérieur et veut s’affirmer parmi les prétendants aux finales. Au moins aux finales de Conférence. Milwaukee Bucks : Attention aux Bucks ! On ne serait pas étonné si Milwaukee parvenait à se hisser dans le top trois de la Conférence Est ! Ils ont peut-être le meilleur joueur de la moitié de pays avec Giannis Antetokounmpo (selon les performances de Leonard). Ils sont surtout enfin un coach digne de ce nom depuis l’arrivée de Mike Budenholzer sur le banc. Nous sommes sûrs de les voir en playoffs. Washington Wizards : Une garantie qui nous a quand même fait hésiter. Les Wizards ont un vestiaire atypique avec des caractères délicats comme ceux de John Wall, Bradley Beal, Markieff Morris ou Dwight Howard. Mais c’est quitte ou double finalement. Ce petit monde peut réussir à s’entendre au moins le temps de la saison régulière. Parce que le niveau sur le papier reste largement suffisant à l’Est. Indiana Pacers : C’est la saison de la confirmation pour les Pacers. Nous ne sommes pas complètement rassurés pour Indiana. Mais c’est l’Est. C’est plus ouvert – ce qui est aussi paradoxalement parfois plus dangereux. On en fait tout de même un candidat sûr aux playoffs. Mais pas sûr qu’ils soient aussi forts que l’an passé bizarrement.Les équipes en ballottage à l’Est
Les Atlanta Hawks cachent à peine leurs ambitions : ils visent la draft 2019 avec potentiellement trois picks dans le top dix. Ils chassent R.J. Barrett. Toutes les autres équipes de l’Est espèrent jouer les playoffs. Mais on ne voit pas comment les New York Knicks vont y accéder, surtout avec un Kristaps Porzingis sur la touche pour une durée encore indéterminée. Le Orlando Magic est déjà enfoncé dans un marasme pas possible mais, même là, on n’imagine pas la franchise floridienne relever la tête cette saison. Les Cleveland Cavaliers y croient aussi, avec Kevin Love en superstar. Mais ça reste très léger. Ça nous laisse donc cinq équipes pour deux places. Et encore, deux semblent quand même au-dessus du lot. Miami Heat : On ne les a pas mis dans les garantis mais les Floridiens ont les atouts pour se qualifier. Le groupe n’a pas bougé – sauf si Jimmy Butler se pointe. Dans tous les cas, c’est vraiment solide et bien coaché. Detroit Pistons : Blake Griffin va connaître sa vraie première saison complète à Detroit. Ne pas aller en playoffs serait un échec pour les Pistons. L’interrogation autour de Reggie Jackson nous a poussés à les placer en ballotage. Mais ça devrait le faire. Charlotte Hornets : Les frelons vont tenter de se qualifier parce que Michael Jordan ne veut pas d’une reconstruction. Mais le processus semble pourtant inévitable. Il ne fait que retarder l’échéance. Brooklyn Nets : Les Nets progressent de saison en saison depuis que Sean Marks a pris place à la tête de la franchise. Il manque peut-être encore un alpha dog pour ramener tout ce petit monde en playoffs mais Brooklyn sera dans la course pendant quelques mois. Chicago Bulls : Bon, ça s’annonce quand même très compliqué. Mais si le trio Lauri Markkanen – Jabari Parker – Wendell Carter Jr fonctionne bien ensemble (on reste sceptiques), il y aura moyen de squatter entre la huitième et la onzième place.Nos autres previews NBA
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