Les vrais candidats au titre
1. Boston Celtics (22-7)
Deuxièmes au classement précédent (+1)
Malgré les défaites contre les Golden State Warriors et les Los Angeles Clippers, deux adversaires potentiels en cas de finales NBA, suivies d’une victoire décrochée à l’arrache en prolongation contre les Los Angeles Lakers, tous les indicateurs restent au vert pour les Boston Celtics.
Jayson Tatum s’affirme match après match comme le MVP de cette ligue. Jaylen Brown est une superstar. L’effectif est profond sans être encore au complet et Joe Mazzulla, tout en surfant sur le travail défensif de son prédécesseur Ime Udoka, a fait de Boston l’attaque la plus prolifique du championnat. Des coups de mou et des soirées moins efficaces, comme c’est le cas en ce moment, sont à prévoir. Mais les Celtics restent un sacré rouleau-compresseur avec le meilleur net rating en NBA (+7 sur 100 possessions).
2. Milwaukee Bucks (20-7)
Premiers au classement précédent (-1)
Les Milwaukee Bucks ont parfois du mal à marquer des points tout au long d’une rencontre – les Houston Rockets les ont limité à 92 pions – mais ils viennent seulement de récupérer Khris Middleton et l’arrière All-Star court encore après son rythme et ses sensations. Il a disputé 6 rencontres et tourne à 12 points et 36% aux tirs. Ça force encore Giannis Antetokounmpo à se surpasser par moment pour porter les siens.
La franchise du Wisconsin reste une valeur sûre. Notamment défensivement – premier en NBA avec 106 points encaissés sur 100 possessions. Il lui manque peut-être un vétéran de plus (Jae Crowder ?) en sortie de banc pour passer devant Boston.
3. Los Angeles Clippers (17-13)
Quatrièmes au classement précédent (+1)
Attention aux Los Angeles Clippers. Pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, les Californiens évoluent enfin au complet avec un Kawhi Leonard de plus en plus tranchant (et de plus en plus présent !). La formation hollywoodienne a remporté huit des dix matches disputés par son double champion NBA. Quand il est là, cette équipe est vraiment la plus profonde de la ligue.
Il y a tout. Du talent, des stars, des joueurs de devoir, de la défense, du tir, de la taille, de la polyvalence, etc. Les Clippers ont juste besoin que Leonard et Paul George restent en bonne santé au moment des playoffs. C’est tout de même un grand si.
« One year away »
4. New Orleans Pelicans (18-9)
Douzièmes au classement précédent (+8)
Les New Orleans Pelicans sont les seuls en NBA à se hisser à la fois dans le top-5 des meilleures attaques (5) et des meilleures défenses (3) de la ligue. C’est généralement le signe d’une formation tout à fait à même d’aller au bout. Avec Zion Williamson en superstar, CJ McCollum et Brandon Ingram à ses côtés, de la polyvalence et une rotation très profonde, la franchise de Louisiane a de très sérieux arguments.
Mais comme j’en parlais lors du dernier podcast BasketSession, il manque peut-être encore un an d’expérience avant de vraiment jouer le titre. Un échec qui laisse des traces et aide à grandir, comme en ont vécu tous les grands joueurs avant Williamson. Lui n’a pas encore fait les playoffs. Les Pelicans sont sortis au premier tour l’an dernier, sans qu’il puisse jouer. L’étape suivante, c’est peut-être déjà une finale de Conférence. La suite arrive.
Podcast #68 : Zion Williamson et les Pelicans sèment la terreur
« One piece away »
5. Golden State Warriors (14-15)
Troisièmes au classement précédent (-2)
Le mois dernier, les Golden State Warriors étaient à 6-8. Ils ont à peine fait mieux sur les quatre semaines suivantes : 8-7. Avec donc un bilan toujours négatif, même si l’équipe donnait l’impression de monter doucement en régime, notamment Klay Thompson. Pour l’instant, ça ne suffit pas pour remonter au classement. Et l’opération pourrait même s’avérer périlleuse si Stephen Curry venait à manquer plusieurs semaines.
Il n’empêche que les Warriors, dans une configuration playoffs, resteront parmi les grands favoris à l’Ouest. Leur cinq majeur est beaucoup trop fort. Jordan Poole est presque un sixième titulaire et Jonathan Kuminga montre de vrais progrès. Il faut juste un bon vétéran de plus en sortie de banc pour que cette équipe décolle dans la catégorie supérieure.
6. Denver Nuggets (17-10)
Sixièmes au classement précédent (=)
Les Denver Nuggets ne sont qu’à une victoire de la première place à l’Ouest et Nikola Jokic sort encore une fois une saison magistrale. Au point où on en vient même à se demander si le pivot serbe ne peut pas tout simplement faire le triplé. Jayson Tatum semble avoir une marge d’avance et les votants n’oseront peut-être pas nommer encore une fois le « Joker » mais Denver fait peur avec sa superstar.
Surtout que Jamal Murray retrouve petit à petit son rythme. Il compile 20 points et 6 passes de moyenne à 47% aux tirs sur les dix derniers matches. L’effectif des Nuggets est costaud. En réalité, il ne manque pas vraiment une pièce… il faudrait surtout que l’un des joueurs déjà en place – Michael Porter Jr ou Murray – franchisse un pallier de plus pendant les playoffs pour que la franchise du Colorado soit vraiment en mesure de tout rafler.
7. Phoenix Suns (16-12)
Cinquièmes au classement précédent (-2)
Les Phoenix Suns ont perdu la tête de la Conférence Ouest en concédant cinq défaites de rang, dont deux de suite contre les New Orleans Pelicans. Les absences se font ressentir pour la franchise de l’Arizona. Mais au complet, cette équipe reste vraiment solide et à même de refaire une campagne brillante en playoffs.
En revanche, pour ne pas buter sur un os comme en 2021 et 2022, il faudrait au moins un très bon joueur de plus. Un scoreur par exemple. Les dirigeants chercheraient d’ailleurs à s’activer pour recruter Bojan Bogdanovic ou Eric Gordon.
Ils vont lutter pour le top-4
8. Memphis Grizzlies (18-9)
Dixièmes au classement précédent (+2)
Peut-être que je continue de sous-estimer les Memphis Grizzlies. Mais je n’ai pas l’impression qu’ils soient à « une pièce », a pièce en question ne pouvant pas être un All-Star évidemment, de jouer le titre. La franchise du Tennessee est tout de même deuxième à égalité avec le meilleur bilan de la Conférence Ouest, sans que ses trois meilleurs joueurs aient pu passer la moindre minute ensemble sur le terrain !
C’est fort. Parce que c’est très bien coaché, parce que la mentalité du groupe est bonne et parce que Ja Morant est un martien. Mais ce power ranking cherche à classer les équipes en fonction de leurs chances d’aller au bout. Et sur ce point, je préfère la situation actuelle (pas forcément future, les Grizzlies sont jeunes et vont continuer de progresser) des Nuggets ou des Suns.
9. Portland Trail Blazers (16-12)
Septièmes au classement précédent (-2)
L’absence de Damian Lillard a fait mal aux Portland Trail Blazers, qui termine ce deuxième mois de compétition avec un bilan équilibré (6-6) sur les quatre dernières semaines. Une petite baisse de régime après un départ canon. Mais le retour du meneur All-Star a tout de même bien relancé l’équipe, qui reste sur trois victoires de suite et squatte toujours le top-4 à l’Ouest.
Le cinq majeur des Blazers est vraiment intéressant mais la rotation reste quand même légère pour espérer mieux qu’un petit baroud d’honneur. Les playoffs, ça semble presque garanti même si le niveau est exceptionnel dans cette Conférence. Ensuite, ça sera la guerre. Difficile de viser mieux qu’un deuxième tour.
10. Cleveland Cavaliers (18-11)
Neuvièmes au classement précédent (-1)
Les Cleveland Cavaliers sont capables du meilleur et du pire mais ils sont plus souvent forts que mauvais. C’est peut-être la définition parfaite d’une équipe qui sort en demi-finales de Conférence. Une équipe drivée par Donovan Mitchell quoi. Il y a tout de même de nombreuses raisons d’être optimistes.
Les hommes de JB Bickerstaff ont la deuxième meilleure défense de la ligue derrière les Milwaukee Bucks. Quand Evan Mobley est impliqué en attaque, ça change tout aussi. Ce groupe va grandir mois après mois.
11. Brooklyn Nets (17-12)
Dix-neuvièmes au classement précédent (+8)
Plus de drama, ça change la vie ! Les Brooklyn Nets reviennent en force ! J’ai même hésité à les classer devant les Cleveland Cavaliers. L’escouade new-yorkaise reste sur huit victoires au cours des dix derniers matches et elle a remporté ses quatre dernière rencontres. Avec Kevin Durant et Kyrie Irving, les Nets ont un duo assez unique. Peu d’équipes disposent d’autant de talents.
Surtout que Ben Simmons est vraiment sur la pente ascendante. Le licenciement de Steve Nash, suivie de la nomination de Jacque Vaughn, a fait beaucoup de bien aux joueurs, enfin plus appliqués, enfin plus rigoureux et concentrés. Le top-4 (Brooklyn est quatrième à l'Est) n’est vraiment pas à exclure… s’il n’y a pas de polémique d’ici là.
Ils sont dans la course aux playoffs
12. Philadelphia Sixers (15-12)
Huitièmes au classement précédent (-4)
Les Philadelphia Sixers étaient d’abord dans la catégorie d’au-dessus, après tout, ils sont cinquièmes à l’Est, mais ils m’ont fatigué. Je n’ai jamais cru en cette équipe et j’y crois encore moins maintenant, c’est dire. Joel Embiid cartonne, c’est cool. Mais pour le reste, grand soupir.
13. Dallas Mavericks (14-14)
Onzièmes au classement précédent (-2)
L’une des équipes qui a très, très, très sérieusement intérêt à essayer de se renforcer en cours de saison si elle veut maximiser ses chances de playoffs. Parce que Luka Doncic s’épuise en portant les Dallas Mavericks chaque soir. Il faut du renfort, et vite.
14. Sacramento Kings (15-12)
Seizièmes au classement précédent (+2)
L’une des attaques les plus kiffantes – et les plus prolifiques ! – de toute la NBA ! Les Kings s’appuient sur un cinq majeur qui fonctionne bien avec un axe De’Aaron Fox-Domantas Sabonis, qui se rapprochent tous les deux du début de leur Prime. Les fans peuvent enfin y croire.
15. Miami Heat (14-15)
Quatorzième au classement précédent (-1)
Le Miami Heat est plus fort que son bilan l’indique mais le Miami Heat est moins fort que son pedigree – finaliste en 2020, premier à l’Est en 2022 – le laisse penser. Cette équipe accuse le coup. Elle ne doit pas forcément tout casser, comme le suggérait Charles Barkley, mais il y a des ajustements qui paraissent inévitables.
16. New York Knicks (15-13)
Vingtièmes au classement précédent (+4)
On a du mal à savoir si ce sont les New York Knicks qui sont bons ou les autres équipes qui déçoivent – sans doute un peu des deux – mais toujours est-il que les troupes de Tom Thibodeau grapillent des places au classement à l’Est. Ils restent sur cinq victoires de suite et occupent actuellement le top-6. Ce n’est pas dit qu’ils tiennent ce rang mais la saison s’annonce plutôt positive.
Les Knicks sont chiants à mourir mais ils progressent
Le play-in reste leur seul espoir
17. Los Angeles Lakers (11-16)
Vingt-troisièmes au classement précédent (+6)
Le bilan ne le montre pas vraiment mais les Los Angeles Lakers ont fait des progrès. Ils étaient à 3-10 lors de notre premier Power Ranking. Ils sont donc à 8-6 depuis. Le passage de Russell Westbrook sur le banc et la montée en puissance d’Anthony Davis changent la donne. Le seul hic, c’est que l’Ouest est vraiment ultra dense et ça va être difficile de remonter au classement.
18. Toronto Raptors (13-15)
Treizièmes au classement précédent (-5)
Les Toronto Raptors ont plus de chances de jouer les playoffs que les Los Angeles Lakers mais c’est uniquement parce que leur Conférence est plus faible. Fred VanVleet connaît des difficultés aux tirs (sauf cette nuit mais son équipe a… perdu) et Scottie Barnes traverse une période compliquée (sauf cette nuit mais son équipe a… perdu). C’est quand même un peu décevant dans l’ensemble.
19. Utah Jazz (16-14)
Dix-huitièmes au classement précédent (-1)
Je reste prudent avec le Utah Jazz. La baisse de régime laisse penser que Danny Ainge ne se privera pas de sacrifier quelques vétérans de l’effectif. Mais le play-in reste envisageable dès cette saison malgré tout.
20. Atlanta Hawks (14-15)
Quinzièmes au classement précédent (-5)
La reconstruction des Atlanta Hawks a commencé un an avant celles des Memphis Grizzlies et les New Orleans Pelicans. Et malgré une finale de Conférence jouée en 2021, cette équipe prend une direction bien différente des deux autres citées. Peut-être parce qu’elle ne peut pas compter sur le bon leader. Doit-on rappeler que les Hawks ont lâché Luka Doncic pour récupérer Trae Young ?
21. Indiana Pacers (15-14)
Vingt-quatrièmes au classement précédent (+3)
Les Indiana Pacers n’ont pas encore lâché. Mais ça pourrait ne pas tarder. Surtout que le marché des transferts est officieusement lancé depuis ce mercredi 15 décembre. Si les vétérans sont transférés, Tyrese Haliburton et ses coéquipiers seront trop justes pour le play-in.
Ils sont trop justes
22. Minnesota Timberwolves (13-15)
Vingt-deuxièmes au classement précédent (=)
Est-ce vraiment une surprise si Rudy Gobert sort de bien meilleurs matches quand Karl-Anthony Towns n’est pas là ? Bien sûr que non. Même avec ou sans leur superstar, les Wolves restent beaucoup trop limités.
23. Chicago Bulls (11-16)
Vingt-et-unièmes au classement précédent (-2)
Il arrive un temps où il vaut mieux tout casser. C’est le moment pour les Chicago Bulls. Leur trio ne fonctionne que par intermittence, l’effectif est « vieux » et « cher » pour rien. Surtout que le choix de draft de Chicago sera envoyé à Orlando s’il est au-delà du top-4…
24. Oklahoma City Thunder (11-17)
Vingt-cinquièmes au classement précédent (+1)
Shai Gilgeous-Alexander est un crack mais l’ensemble est trop jeune et pas assez fort. Ce n’est pas cette année que le Thunder va se relever. Encore un peu de patience. En espérant pour la franchise que le Canadien soit prêt à attendre un peu plus.
25. Washington Wizards (11-18)
Dix-septièmes au classement précédent (-8)
Quelle dégringolade. Huit défaites de rang pour une équipe sans leader, sans âme et avec pourtant du talent. Un transfert de Kyle Kuzma, une blessure de Kristaps Porzingis et les Washington Wizards viseront Victor Wembanyama.
La course au Wembanyama
26. San Antonio Spurs (9-19)
Vingt-sixièmes au classement précédent (=)
L’équipe perd de plus en plus et c’est de toute façon le plan.
27. Houston Rockets (9-18)
Trentièmes au classement précédent (+3)
Ils ont battu les Milwaukee Bucks et ils ont célébré ça comme un titre NBA. Mais n’empêche que ça progresse.
28. Orlando Magic (9-20)
Vingt-septième au classement précédent (-1)
Il y a Bol Bol pour donner un très léger avant-goût de ce que sera Victor Wembanyama.
29. Detroit Pistons (8-22)
Vingt-neuvièmes au classement précédent (=)
L’évolution de Killian Hayes, de plus en plus en confiance, est la seule raison de regarder cette équipe.
30. Charlotte Hornets (7-22)
Vingt-huitièmes au classement précédent (-2)
Mon dieu que c’est nul.