Si vous n'avez pas suivi de très près la saison des Minnesota Timberwolves, la nouvelle de la blessure de Naz Reid doit être totalement anecdotique à vos yeux. Dans la course aux playoffs et en se projetant même un peu, c'est une petite catastrophe pour les ambitions des Wolves. La franchise a annoncé jeudi soir que Reid s'était fracturé le poignet et serait absent pendant "une période significative". Traduction : il y a a de fortes chances que l'on ne revoit plus le pivot de 23 ans avant la saison prochaine.
Une fracture du poignet implique, en moyenne et si l'opération est choisie, une absence comprise entre 6 et 8 semaines. Si c'est bien le cas ici, il faudrait un parcours au long cours de Minnesota en playoffs pour que Naz Reid ait une chance de contribuer.
Pourquoi cette blessure est-elle un sacré coup dur pour les Wolves ? Tout simplement parce que Reid est l'une des très grandes satisfactions de cette saison faite de hauts et de bas du côté des Twin Cities. L'ancien universitaire de LSU a toujours fait le job avec énergie et agressivité, que ce soit en sortie de banc (68 fois) ou dans le cinq (11 fois). Cette saison, sur laquelle il tourne à plus de 11 points et 5 rebonds, est sa plus complète en NBA. Alors que Chris Finch cherche encore la formule la plus efficace pour tenter d'associer Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns, la présence de Naz Reid s'est jusque-là avérée rassurante, tant le natif du New Jersey est un plan B de qualité.
Son mois de mars est le plus abouti depuis son arrivée dans la ligue en 2019, lorsque les Wolves l'avaient récupéré non-drafté à sa sortie de LSU. Avec 15.3 points de moyenne et une débauche d'énergie constante, Reid a contribué au retour de Minnesota dans la course à la qualification directe pour les playoffs. Sans lui, la tâche sera compliquée et les options de Finch à l'intérieur limitées.
Naz Reid sera free agent cet été et, malgré ce coup d'arrêt, a de bonnes chances de signer le meilleur contrat de sa jeune carrière, que ce soit à Minneapolis où ailleurs.
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