"J'ai l'impression qu'une fois que les médias ont créé une histoire autour d'un joueur en début de saison, ils restent sur ce gars toute la saison. Je peux me concentrer que sur ce que je contrôle et j'ai fait ce que j'avais à faire sur le terrain. Il y a eu très peu de gars (dans l'Histoire de la ligue) qui ont fait ce que j'ai fait cette saison."
James Harden a effectivement été à l'origine d'une saison historique avec plus de 36 points par match et de nombreux records battus. Mais son raisonnement est faux. Juste faux. Déjà, les médias ont au contraire été - et sont toujours - bercés par la culture de l'instant quand la star des Rockets enchaînait les cartons. Tout comme c'était le cas quand Paul George brillait. Giannis Antetokounmpo a lui aussi bouclé un exercice historique. Sauf qu'il a aussi mené son équipe à la première place de la ligue. En étant extraordinaire des deux côtés du terrain. Au final, il n'y avait pas vraiment photo. Et c'est pour ça que le Grec a été assez largement élu. Il faut que les Rockets arrêtent avec le MVP. Leurs pleurnicheries deviennent fatigantes. Ils râlent chaque année en justifiant leurs défaites soit par l'arbitrage, soit par les médias. Juste après que Giannis ait été élu MVP, le compte OFFICIEL de la franchise avait mis en place tout un fil de tweets pour expliquer qu'Harden méritait le trophée à sa place. Indigne d'une organisation qui se veut ambitieuse.Pour Harden, c’est de la faute des médias s’il n’a pas eu le MVP
James Harden a le sentiment que la presse avait fait de Giannis Antetokounmpo son favori depuis le début de la saison. Un brin amer le bonhomme.
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