Rasheed Wallace
Avant d'être un winner avec les Detroit Pistons de 2004, Rasheed Wallace a été... Rasheed Wallace, mais en moins bien cadré. Le Sheed, énorme talent à sa sortie de North Carolina en 1995, a débuté ses frasques et construit sa réputation de tête brûlée à Portland, après y avoir été tradé au terme de sa saison rookie à Washington. Dès sa première année dans l'Oregon, l'apôtre du "Ball don't lie" a fait du classement des fautes techniques sa chasse gardée. Parmi ses faits d'armes, une suspension de 7 matches en 2003 pour être allé menacer l'arbitre Tim Donaghy à l'extérieur du Rose Garden. Jamais un joueur n'avait alors reçu une telle sanction pour un comportement n'impliquant pas un acte de violence physique ou d'usage d'un produit interdit. Deux ans plus tôt, Wallace s'était mis à dos le public pour avoir jeté une serviette au visage d'Arvydas Sabonis, chouchou des fans, en plein match, et avait été suspendu pour un match par la direction. Rasheed Wallace, l’éternel incompris Contrairement à d'autres membres des Jail Blazers, Wallace a tout de même réussi à briller sur la durée pendant son aventure à Portland, avec deux sélections pour le All-Star Game et deux finales de Conférence en 1999 et 2000. Lors de son passage sur TNT avec Kevin Garnett en 2019, Wallace avait expliqué au sujet des Jail Blazers :"Les gens et les médias nous traitaient mal à Portland parce qu'on était le seul spectacle dans cette ville. On savait que tout tournait autour de nous et il fallait qu'on se batte".En 2013, Rasheed Wallace a officié comme assistant de Maurice Cheeks, son ancien coach à Portland, avant d'être remercié par Stan Van Gundy la saison suivante. Depuis mars 2019, il est head coach au lycée Charles E. Jordan de Durham, en Caroline du Nord, non loin du campus de Duke. Imaginer le Sheed essayer de rester le plus zen possible dans le costume d'un coach est toujours assez amusant... On le croit capable de battre le record de fautes techniques pour un entraîneur de lycée aux Etats-Unis. https://youtu.be/rmeE9pJzeaI Stephen Jackson et Rasheed Wallace se remémorent la bagarre de 2004