5. Jalen Brunson (New York Knicks)
Les Knicks se sont trouvés un patron. On l’avait déjà vu en cours de saison, Jalen Brunson a une nouvelle fois confirmé en playoffs. Au point où Spoelstra a affirmé que ce n’était pas normal que le meneur new-yorkais ne soit ni un All-Star, ni retenu dans un cinq All-NBA. En tout cas, il est clairement l’un des joueurs les plus sûrs à son poste, et notamment en playoffs. Le beau parcours des Knicks s’explique d’abord par ses performances et par le leadership qu’il amène au sein de ce groupe.
4. Jimmy Butler (Miami Heat)
Il n’a pas spécialement brillant en finales mais Jimmy Butler a encore ajouté un run épique à sa légende. Sa série contre les Bucks est historique, avec notamment sa perf’ à 56 points pour prendre le Game 4 décisif ainsi que ses paniers décisifs tout au long de la compétition. Sa blessure à la cheville contractée contre les Knicks l’a probablement diminué. Mais il a serré les dents. Il a continué à se battre et à jouer. En défense, en attaque.
Son parcours jusqu’à ce niveau est aussi improbable que celui du Heat sur ces playoffs. Il est arrivé en NBA en espérant devenir un joueur de devoir. Il est désormais l’une des rares superstars vraiment à même de guider une franchise jusqu’aux finales. Il lui manque la bague mais, quoi qu’il arrive, Butler restera dans les mémoires.
3. Jamal Murray (Denver Nuggets)
Ses larmes sur le podium après le titre illustrent toutes les épreuves traversées par Jamal Murray depuis sa déchirure des ligaments croisés. Il craignait que les Nuggets le transfère après sa blessure. Il avait peur de ne jamais revenir à son meilleur niveau. Non seulement il s’est bien remis mais en plus il est meilleur qu’il ne l’a jamais été. Le Canadien a rentré des tirs difficiles série après série, lâchant au passage quelques performances époustouflantes.
Nikola Jokic l’a qualifié de « meilleur joueur des Nuggets. » Steve Kerr considère que c’est « la tête du serpent. » Et dire que Murray n’a jamais été… All-Star ! Mais le titre de Denver ne laisse aucun doute. Il est l’un des meilleurs joueurs de la ligue et il a montré qu’il pouvait être régulier au plus haut niveau, même après sa blessure. Surtout, il a aussi trouvé d’autres manières d’impacter le jeu. Il n’est plus qu’un scoreur : il a fini avec 10 passes ou plus lors de 4 des 5 matches des finales.
2. Devin Booker (Phoenix Suns)
Les Suns sont doute ceux qui ont donné le plus de fil à retorde aux Nuggets, futurs champions. Ils auraient probablement gagné le titre s’ils avaient réussi à battre Denver. Ça, c’est parce que Devin Booker a évolué à un niveau d’extraterrestre. Rendez-vous compte, il était presque le meilleur joueur d’une série avec Kevin Durant, Nikola Jokic, Chris Paul et Jamal Murray sur le parquet.
33,7 points à 58% aux tirs et 50% à trois-points. Plus de 7 passes en prime. Ça n’a aucun sens. Ses 47 points à 20 sur 25 lors du Game 4 contre les Nuggets restent l’une des performances les plus dingues des dix dernières campagnes de playoffs. Phoenix est son équipe. Et Booker est clairement un franchise player qui peut mener sa formation tout en haut.
1. Nikola Jokic (Denver Nuggets)
Qui d’autre ? Nikola Jokic a réussi un run absolument légendaire. L’une des campagnes individuelles les plus fortes de tous les temps, bouclée par un titre et un trophée de MVP des finales. Il est le premier pivot à remporter ce trophée depuis Shaquille O’Neal en 2002. Quasiment un triple-double de moyenne sur l’ensemble des finales. 18 double-doubles en 20 matches. 10 triple-doubles. Des records à la pelle. Un monstre. Il a bien mérité son retour à la maison.
Nikola Jokic, ce génie qui a fracassé la porte de l’Histoire avec pudeur