15. Jayson Tatum (Boston Celtics)
Sa présence ici s’explique surtout par le fait qu’il a battu le record de Stephen Curry, établi quelques jours plus tôt, en claquant 51 points lors du Game 7 contre les Sixers. Jayson Tatum est trop fort pour être ignoré mais il n’a pas non plus été étincelant sur ces playoffs. En fait, il a souvent été à l’image de son équipe : presque trop suffisant. C’est très étrange et c’est difficile de mettre le doigt sur le vrai problème.
Il est très fort, plutôt complet, élégant… mais c’est presque comme s’il préférait briller que gagner. Pourtant, ça reste un joueur combatif capable de faire la différence à tout moment. Sa blessure à la cheville dès la première action du Game 7 contre le Heat a changé beaucoup de choses mais son équipe n’aurait jamais dû se retrouver dans cette position avec les talents qu’il y a dans l’effectif.
14. Caleb Martin (Miami Heat)
Le MVP des finales de Conférence à l’Est ! La NBA a préféré décerné le trophée à Jimmy Butler mais Caleb Martin aurait mérité lui aussi sa récompense tant il a pesé sur cette série contre les Celtics, bouclée à quasiment 20 points, 6 rebonds, 60% aux tirs et 49% à trois-points. Il a fait la différence. Il n’a pas eu la même réussite contre les Nuggets mais il fait partie de ses fameux joueurs non draftés du Heat à avoir réalisé d’excellents playoffs.
13. Duncan Robinson (Miami Heat)
Ce qui nous marque le plus, c’est sa progression. Pendant longtemps, on voyait vraiment Duncan Robinson comme un simple sniper. Un spécialiste qui vit et meurt avec son adresse à trois-points. Et franchement, il est plus que ça. C’est un arrière constamment en mouvement, très intelligent dans ses coupes, capable de lire le jeu et parfois même – avec des limites bien sûr – de driver vers le cercle. Il est meilleur balle en main que Danny Green par exemple.
Il défend moins bien, bien sûr, mais il fait des efforts. C’est même un passeur correct ! Robinson continue de se développer. Et c’est très fort de sa part d’être revenu en force dans la rotation du Heat, au point d’avoir un vrai rôle en finales, après avoir été écarté par Erik Spoelstra pendant de très longues périodes.
12. Anthony Davis (Los Angeles Lakers)
Il a été absolument incroyable par moment et moins à l’aise à d’autres. Mais Anthony Davis continue de montrer qu’il est l’un des meilleurs joueurs du monde dès qu’il est suffisamment en forme pour enchaîner les matches. C’est potentiellement le meilleur défenseur de la ligue, en plus d’être un albatros en attaque. Par contre, est-il vraiment un franchise player à même de guider une équipe via son leadership ?
11. Bruce Brown (Denver Nuggets)
Oh, oh. Le mec va être payé. Bruce Brown a clairement été l’un des principaux facteurs du titre des Nuggets. Son énergie, sa défense, son punch en sortie de banc ont été tellement précieux. Son rebond offensif à la fin du Game 5 est l’une actions les plus importantes des playoffs. C’est à se demander même pourquoi les Nets l’ont laissé filer l’an dernier. Si Denver arrive à le garder, ce serait un gros coup. Parce que le garçon a mérité les propositions juteuses qui vont se présenter cet été.