Miami Heat : Duncan Robinson
On s’est tous paluché à raison sur la défense du Heat et les 8 petits points marqués par Trae Young. Mais quand Duncan Robinson plante 27 pions à 9 sur 10 dont 8 sur 9 derrière la ligne à trois-points, bon courage pour aller chercher Miami.
Atlanta Hawks : Clint Capela
Son absence pèse tellement. Autant pour protéger le cercle que pour libérer des espaces à Trae Young en posant des écrans de bûcherons avant de rouler vers le panier. Sa blessure au genou est un coup dur qui semble insurmontable pour Atlanta.
Boston Celtics : Al Horford
Quand Big Al est là, tout va bien pour Boston. Et quand il joue bien (20 points, 15 rebonds lors du Game 1), les Celtics basculent dans une autre dimension.
Brooklyn Nets : Les pertes de balle
Ils ont beau avoir deux des meilleurs joueurs du monde, deux futurs Hall Of Famers, les Nets sont parfois terriblement moches à regarder. Le jeu est très pauvre. Peu de mouvements par moment, encore moins d’organisation et finalement beaucoup de ballons perdus. 16 sur le Game 1, dont 6 pour le seul Kevin Durant. Les Celtics en ont profité pour marquer 21 points en contre-attaque.
C’est là où le retour de Ben Simmons peut notamment changer la donne. En apportant du liant entre les joueurs du cinq majeur tout en exprimant ses qualités de playmaker.
Milwaukee Bucks : Le banc
Les titulaires vont toujours plus ou moins faire le taff à Milwaukee. Mais le deuxième cinq reste l’un des points faibles des champions en titre, qui doivent pouvoir maintenir un apport offensif décent sans avoir à griller leurs stars dès le premier tour.
Chicago Bulls : Ayo Dosunmu
Seulement 9 minutes de jeu dimanche alors qu’il était un membre important et intéressant de la rotation pendant la régulière. Le rookie est inexpérimenté mais il peut amener de l’énergie des deux côtés du terrain. Peut-être suffisamment pour insuffler un vent de révolte. Au final, les Bulls ne sont pas passés si loin de prendre le Game 1.
Philadelphia Sixers : Tyrese Maxey
38 points lors du premier match contre les Raptors, ça résume la pensée. Toronto va doubler ou tripler sur Joel Embiid et les snipers extérieurs des Sixers vont devoir faire le job. Le jeune homme a encore une fois assuré.
Toronto Raptors : Jouer plus physique, plus sale
Les Raptors sont propres mais c’est bien ça le problème. Ils ne peuvent pas se permettre de laisser les Sixers mettre aussi facilement en place leur jeu de passe. Seulement 3 ballons perdus par James Harden et ses partenaires sur le premier match de la série. Quasiment rien. Il faut leur rentrer dedans. Les secouer. Les agacer et les faire douter.
Ils sont censés poser des difficultés avec leurs qualités athlétiques. Ça ne s’est pas vu pour l’instant. Ce qu’il faut, c’est une série dure. Presque sale. Là, dans ces conditions, ils auront toutes leurs chances.
Phoenix Suns : Les blessures
Si tout le monde reste en bonne santé, ça peut, ça doit et ça va sans doute le faire (on reste sur Warriors vainqueurs à l’Ouest quand même).
New Orleans Pelicans : Zion ?
Imaginez si cette équipe pouvait jouer avec son meilleur joueur.
Memphis Grizzlies : Jaren Jackson Jr
Il est la clé pour Memphis. On l’a évoqué, ici.
Comment Jaren Jackson Jr peut sauver les Grizzlies… ou les tuer
Golden State Warriors : Jordan Poole
Il a montré pendant la saison régulière qu’il était clairement une pièce très importante d’une équipe à même de jouer le titre. Jordan Poole doit maintenant confirmer en playoffs. S’il continue à évoluer à ce niveau en attaque, les Warriors seront vraiment très difficiles à prendre. En tout cas, il a marqué 30 points pour son tout premier match de playoffs.
Denver Nuggets : Aaron Gordon
Les Warriors ont Draymond Green, les Nuggets ont Aaron Gordon. L’un a cartonné, l’autre a coulé. On vous laisse deviner quelle équipe a gagné.
Dallas Mavericks : Luka Doncic
Les superstars sont rarement les facteurs X mais là, avec sa blessure, difficile de ne pas penser à Luka Doncic. Sans lui, les Mavericks sont foutus. Reste à voir pour le timing de son retour et le score à ce moment-là.
Utah Jazz : L’adresse extérieure
Quand le Jazz met dedans à trois-points, il gagne. C’est la recette – très simplifiée – depuis plusieurs années pour l’équipe de Quin Snyder. Sauf que l’adresse, ça va, ça vient. Alors quand tes shooteurs s’appellent Stephen Curry et Klay Thompson, ça va. Mais quand ce sont Donovan Mitchell et Mike Conley, ça vient déjà moins souvent.