Les Wolves n'ont pas démérité dans le game 2 contre Denver, même si leur comeback impressionnant n'a pas débouché sur une victoire. Est-ce que, finalement, il n'a pas juste manqué une meilleure performance de la part de Karl-Anthony Towns pour que Minnesota créé la sensation ? Malheureusement, élever son niveau de jeu en post-saison est toujours aussi compliqué pour KAT. On peut lui trouver des circonstances atténuantes, notamment sur le fait qu'il n'est pas revenu au jeu il y a si longtemps, après une saison tronquée par sa blessure. Ceci étant dit, les Wolves peuvent difficilement s'en sortir si leur co-franchise player fait des matches à 10 points en shootant à 3/12.
Il semble bien y avoir un "Playoffs KAT", comme il y a eu un "Pandemic P" ou un "Playoffs Rondo" pour le versant positif de la chose. Depuis le début de sa carrière en NBA, Karl-Anthony Towns a disputé à ce jour 11 matches de playoffs dans la ligue, répartis sur trois saisons. Après le game 2 face aux Nuggets, l'ancien intérieur de Kentucky a désormais plus de matches à 15 points (6) ou moins que de matches à 20 points ou plus (6).
Pour un joueur dont l'énorme talent réside avant tout dans son jeu offensif - il se considère comme le meilleur big man shooteur de l'histoire - tourner à un peu plus de 17 points à 44% en carrière en playoffs quand on est sur des moyennes de 23 points et 52% le reste du temps, c'est un souci. Towns ne pouvant pas compter sur des prouesses défensives pour contrebalancer, il va lui falloir trouver impérativement de la confiance et un impact pour ne pas contraindre Anthony Edwards à viser la barre des 40 points à chaque fois pour que les Wolves puissent espérer l'emporter.
On verra si l'intéressé est capable de rebondir lors du game 3, disputé à Minneapolis dans la nuit de vendredi à samedi.
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