« Tout le monde commence la saison en disant vouloir gagner le titre. Brooklyn a plus de raison de le dire que beaucoup d'autres équipes de la ligue. Mais je ne ferais toujours pas d'eux un des favoris », a expliqué le coach qui a rapidement retrouvé un job de consultant pour ESPN. « Je n'en ferais pas des favoris peu importe celui qui aura la chance d'avoir le poste de coach. Je pense que c'est une équipe qui devrait gagner beaucoup de matches. C'est une équipe qui peut gagner 50 matches en une saison, se qualifier pour les playoffs et faire un bon parcours, surtout dans la conférence Est. Mais gagner un titre ça me paraît impossible. »Lorsque les Nets ont annoncé qu'il n'était pas conservé à la tête de l'équipe, les dirigeants mais aussi les joueurs, ont justifié le choix par le fait de vouloir trouver un coach plus expérimenté, pour établir une vraie identité à l'équipe. Mais pour PJ Carlesimo, c'est une décision qui a été prise surtout par les joueurs.
« Ce qui n'est pas bon dans la ligue en ce moment, et c'est juste la réalité, c'est une ligue de joueurs (players league). Il n'y a aucun doute là-dessus. Mais ça ne doit pas en être au point où ce sont les joueurs qui recrutent et qui virent les coaches. Car ça ne peut pas marcher comme ça », explique-t-il au NY Daily News. « Ça ne rend vraiment pas les choses faciles pour un coach quand vous sentez que votre general manager ou votre propriétaire ne vous soutiennent pas... Vous avez ce truc qui revient inévitablement, ' ce gars l'a drafté, ce gars l'a tradé, celui-là c'est mon gars. Je veux qu'il joue plus'. Le coach se dit, 'je dois gagner maintenant, car, si je ne le fais pas, ils vont prendre quelqu'un à ma place'. C'est dur... Parfois la structure du sport professionnel peut rendre difficile les relations entre le coach et le general manager, et c'est encore plus vrai aujourd'hui car les joueurs prennent plus la parole. Surtout les franchise players, ils n'hésitent pas à dire ce qu'ils pensent... Quand vous investissez 100 millions sur un gars, c'est dur pour un propriétaire de dire, 'hey je m'en fous, ce gars est mon coach'. Vous devez faire avec ça. Ce n'est pas facile. Je pense que c'est un plus gros challenge d'être coach aujourd'hui que ça l'était cinq ou dix ans en arrière. »Des déclarations de PJ Carlesimo qui viennent, un peu plus, confirmer la réputation de coach killer de Deron Williams...